Santé Le ministre Ousmane Koné ne veut plus « de morts suite aux grèves du personnel sanitaire »

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Quelques jours seulement après sa nomination ministérielle, le nouveau patron du département de la Santé et de l’Hygiène publique, Ousmane Koné, a tendu une main amie aux syndicats et aux ordres professionnels de la santé pour que cesse le cycle répétitif des grèves du personnel soignant qui coûtent souvent la vie à de pauvres malades. En visite hier à l’Hôpital de Kati et à la Direction nationale de la Santé, le n°1 de la Santé a laissé entendre qu’il ne veut plus « de morts suite aux grèves du personnel sanitaire »
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Ministre de la Santé et de l’Hygiène publique, Ousmane Koné
Ministre de la Santé et de l’Hygiène publique, Ousmane Koné

Ancien de la maison pour avoir y servi depuis plus de 10 ans, le nouveau ministre de la Santé et d l’Hygiène publique, Ousmane Koné, est conscient des tâches qui l’attendent. Pour réussir cette mission qui lui est assignée, il espère l’engagement de ses collaborateurs (personnel soignant et celui de l’administration de la santé) à la même cause. « Ma nomination est une promotion interne que je dédie à l’ensemble des travailleurs de la santé. Mes missions sont vos missions, mes résultats seront vos résultats. Donc, vous serez tous comptables de mon bilan », a-t-il rappelé hier lors de sa visite à la direction nationale de la santé et à l’Hôpital de Kati.

Pour le ministre de la santé et de l’Hygiène publique, le changement que le peuple a demandé doit venir de la santé qui est un service dont nul citoyen ne peut se passer.

C’est pourquoi, il a rappelé hier devant ses collaborateurs ceci : « vous devrez inspirer confiance aux citoyens. Cela doit passer par la qualité des soins, le comportement et l’engament des agents dans le travail. Car l’image qu’on donne de nous-mêmes doit être la meilleure possible. C’est cette même image qui est amplifiée. Si elle comprend assez de défaillances, on dira qu’elle est toute mauvaise. Donc, travaillons à redorer notre blason », a-t-il conseillé.

Aux responsables des services rattachés et des hôpitaux, le ministre a prôné la gestion progressive et échelonnée des difficultés qui ne manquent pas dans les structures et services de santé.
Selon le ministre « on ne peut s’attaquer à tous les problèmes à la fois avec la même force d’action ». C’est pourquoi, il a conseillé au directeur de l’Hôpital de Kati, Dr Alioune Doumbia, tout comme à la directrice nationale de la Santé, Mme Diakité Oumou Soumana Maïga, de catégoriser les problèmes avant de commencer à les résoudre.

Il a exhorté la directrice nationale de la Santé à contribuer à faire de l’Hygiène publique un chantier visible.

Au DG de l’hôpital de Kati, il a demandé de persévérer dans la voie de la performance. Pour ce faire, il l’a conseillé à améliorer le dispositif d’accueil dans son hôpital.

A l’endroit des syndicats, le ministre Ousmane Koné n’a pas caché son hostilité aux grèves paralysantes dans les hôpitaux et autres structures de santé. Pour lui, le syndicat peut revendiquer mais sans procéder à un arrêt ou abandon total de travail alors que les malades souffrent sur leurs lits d’hôpital. Pour mettre fin à ces pratiques devenues monnaies courantes dans notre pays, le ministre se dit prêt à faire ce qui est possible pour l’amélioration du cadre de travail pour les agents de santé. Toutefois, il se garde de prendre des engagements impossibles à tenir qui sont généralement de nature à créer des situations  de grèves à répétition.

Ousmane Daou

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5 COMMENTAIRES

  1. Mr Noriega je suis desoler que vous voyer les choses dans le sens des cadeau fait aux enfant des manoeuvres ou autres. Ton pays est un pays irresponsable avec des cadres qui n’ont rien appris de ce qu’on appelle la gestion de la ressource humaine, il ne font que gerer la question de leur poche et bouche. G suis desoler mais voila g partage l’avis de ceux qui pense que les responsables des service publique ne sont que des politiciens vereux qui oublie tranquillement leur qualité technique et vende leur ame au diable. bref le Mali doit etre rebati sur de nouvelles bases.
    merci

  2. Commencé par mettre le personnel sanitaire dans de meilleur conditions de travail et de vie avant d’en exigé quoi que se soit. C’est decevant la situation de ce corps a ces homologues des pays voisins

    • Oui bien sur mon frère, les ministres maliens font semblant comme s’ils se soucient des problèmes de la population tandis qu’il n’en est rien. Aujourd’hui quel est cet hopital malien équipés. chaque semaine deux avions décalent Bamako pour les pays maghrébins pour des soins tandis qu’on a les mêmes médecins. Regardez l’hôpital Gabriel touré qui n’est qu’à l’image de lui même. Il manque de tout, pas d’analyse, de médicaments, d’échographie, rien de tout.
      Et mêmes les acquis sociaux comme le sucre du mois de carême, les cahiers pour les enfants de techniciens de surface (manœuvres), la viande pour la petite fête pour le cadre subalternes et le pèlerinage à la Mecque sont suspendus. Pour rentrer faire des soins c’est un vrai calvaires. Une vraie honte et désolation. Le directeur ne coopère avec personne place ses pieds agent comptable, responsables des caisses, appro et des marchés sans règles

      • Donc vous allez laisser les maliens mourrir parce ke l hopital n a pas achete de cahiers pour vos enfants ou bien ne vous a pas envoye à la mecque. C’est tres inhumain ca, je comprends que les conditions de travail ne sont pas optimales et que vous meritez mieux mais de la a ne pas accepter la main tendue du ministre pour ne pas que les maliens innocents ne patissent des reglements de compte entre vous et votre ministre c est simplement irresponsable. Si c est moi le ministre je mets dehors tous ces grevistes qui n observeraient pas le service minimum et ensuite je les poursuivrai pour abus de droit de grève et non assistance en personne en danger. Des gens formés aux frais du contribuable payer par les sous du contribuable qui laissent les gens sur les carreaux a la mort parce k on ne leur aurait pas donner ceci ou cela c est abominable. Ensuite les fonctionnaires maliens ki ne travaillent pas mais encaissent les salaires néanmoins l etat aussi est en droit de demander son droit.

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