Tenues les 27 au 28 février dernier, les journées ont permis aux autorités de réitérer leur volontés de combattre le fléau à travers d’abord la sensibilisation, ensuite la répression.
L’évènement, premier du genre au Mali, a été meublé, entre autre, par des sketchs, des conférences scientifiques, des projections sur les effets néfastes des médicaments contre faits sur la santé, les Journées nationales se sont tenues les 27 et 28 février dernier au CICB.
Le président de la République, ATT, et d’autre personnalités ont pris part à la cérémonie d’ouverture de ces journées.
Procédant de la volonté des hautes autorités à assurer une meilleure santé aux populations, ces journées ont servi pour les acteurs de la pharmacie à faire des plaidoyers en vue de l’interdiction du trafic des faux médicaments.
Selon le président de l’Ordre des pharmaciens, Abdou Doumbia, le trafic des faux médicaments est un secteur parallèle que son organisation combattra énergiquement.
Il prône aux autorités le schéma de la répression contre les acteurs de ce secteur.
Pour sa part, le président ATT a demandé aux acteurs et partenaires du secteur de la santé à poursuivre avec l’élan de sensibilisation et d’information sur les méfaits des médicaments contrefaits. Toutefois, il a estimé que le sujet constitue une véritable calamité sociale à laquelle il faudra faire face par le biais de mesures implacables et responsables. Cela passe selon ATT, par l’application d’une sommation d’interdiction. « Il s’agit d’interdire la fabrication ainsi que la vente de ces produits.
Définissant les faux médicaments comme ayant une composition loin de répondre aux exigences scientifiques établies, le ministre de la Santé, Mme Diallo Madeleine Bâ, a indiqué que ce fléau constitue une grave menace contre la santé des populations. « Extirpons le trafic des faux médicaments de notre système sanitaire. Il en va de la santé de nos populations… », a indiqué Mme Diallo Madeleine Ba.
A noter qu’au plan mondial, les médicaments contrefaits constituent 10% du commerce mondial. 60% de médicament contrefaits sont écoulés dans les pays en voie de développement.
David Dembélé