Dans le cadre de la mise en œuvre de la déclaration de Libreville et l’engagement de Luanda portant sur la santé environnementale et l’impact du changement climatique sur la santé dans la région africaine, l’OMS en collaboration avec les départements de la santé, de l’environnement et de l’assainissement, a initié hier au musée national, un atelier national de validation des documents relatifs à l’interface santé et environnement, santé et changement climatique.
Le Mali, comme d’autres pays africains, est confronté aux effets néfastes de la dégradation de l’environnement qui affecte la santé des populations. C’est dans ce cadre que le Mali à l’instar de 52 autres pays africains, a signé la déclaration de Libreville sur la santé et l’environnement, faite en août 2008 et s’est engagé pour sa mise en œuvre. Cet engagement s’est traduit par la réalisation d’une série d’études et de formulation de plans.
En ce qui concerne l’impact du changement climatique sur la santé au Mali, il est caractérisé par une grande variabilité inter annuelle et inter- saisonnière de la pluviométrie. Le changement climatique pourra créer les conditions susceptibles d’affecter l’état de santé des populations à travers la prolifération des vecteurs des maladies, la détérioration de la qualité de l’eau et de l’air, les inondations, l’insécurité alimentaire et les vagues de chaleur. Ainsi, les facteurs de risques environnementaux d’ordre naturel sont en général la sécheresse, l’érosion, l’ensablement, l’invasion acridienne et les inondations dont les pertes annuelles sont estimées à environ 4 milliards de Fcfa au Mali. Des facteurs qui font peser de lourdes menaces sur la santé de la population et constituent un sujet de préoccupation pour les plus hautes autorités. Cette détérioration de la qualité de l’environnement couplée à des comportements et pratiques d’hygiène défavorables sont à l’origine des maladies comme le paludisme, les affections broncho-pulmonaires, les diarrhées et les intoxications. Cette dégradation de l’environnement aux dires du secrétaire général du ministère de l’environnement et de l’assainissement, Félix Dakouo, affecte la qualité des écosystèmes d’où l’on tire la plupart de nos ressources naturelles que sont le ressources en eau, la faune et la flore.
Toute chose qui fera dire à Mountaga Bouaré, conseiller technique au ministère de la santé que la malnutrition peut être cause de changement climatique, particulièrement chez les enfants de 0 à 5 ans et constitue un problème majeur de santé publique.
Pour sa part, le représentant résident de l’OMS, Ibrahim Socé Fale, après avoir fait l’historique de la déclaration de Libreville et l’engagement de Luanda, a exhorté les participants à continuer ce travail d’équipe car la planification ne s’arrête pas à l’adoption des documents.
Fatoumata Mah Thiam KONE
Un autre groupe de spécialistes.Par quoi est ce que le Mali n’est pas ménacé?Que Dieu nous protège.
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