Santé de la reproduction : La virginité, une vertu en voie d’oublie

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La virginité est une preuve de bonne conduite, de chasteté, un trésor. Avec la modernité, c’est une vertu qui recule et de moins en moins exigée.

 Reconnaissons-le, les coutumes et les valeurs traditionnelles qui, autrefois, condamnaient les relations sexuelles préconjugales ont pratiquement disparu.

De nos jours,  les jeunes  s’adonnent à des pratiques sexuelles avant le mariage ce qui va à l’encontre de notre tradition et de la  religion. Elles condamnent tout acte  sexuel avant le mariage et nous obligent à s’abstenir avant ce jour-là. Dans la société africaine,  le mariage est considéré comme l’étape la plus noble et sérieuse de notre vie. Le mariage est et restera le voyage de découverte le plus important que l’on puisse entreprendre. Garder sa virginité jusqu’au jour de son mariage était synonyme de pureté, d’honneur pour la famille. En contrepartie,  la nouvelle mariée  reçoit  des cadeaux comme d’or et d’autres biens. Même en Occident, lors de la cérémonie du mariage, les mariées portent une robe blanche et un voile blanc, considérés comme un symbole de virginité.

Cependant,  le mariage est en train de perdre cette vertu de plus en plus. Aujourd’hui, la majorité des hommes de 15 à 24 ans pensent que les rapports sexuels avant le mariage sont plus que normaux. Qu’ils sont un passage obligé. Il n’est donc pas surprenant que la plupart des jeunes dans le monde connaissent des relations sexuelles avant le mariage.

Les conséquences sont entre autres les grossesses non désirées, les avortements  et la propagation des maladies sexuellement transmissibles.

Il faut déplorer en amont,  le  manque  de communication entre parents et enfants. Les parents considèrent  le sujet de la sexualité comme tabou et n’en parlent pas aux enfants. Or, la réussite et l’échec  de l’éducation de nos enfants, tout  se résume à  la période de l’adolescence. Quand l’adolescent est livré à  lui-même,  il s’adonne à  beaucoup de choses qui le pervertissent. En fin de compte, c’est l’irréparable qui s’installe.

 Mariam Diakité

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1 commentaire

  1. Dans nos traditions les filles étaient mariées à quinze ans et les garçons à dix huit ans.

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