Pris lors du 23ème sommet Afrique France, cet engagement sur l’intégration des valeurs culturelles et traditionnelles dans les programmes de santé de reproduction nécessite une adhésion des organisations des adolescents et jeunes
Déterminé à traduire en acte le contenu dudit engagement, la Première Dame du Mali Mme Keita Aminata Maiga a mis en place un comité de gestion. Celui-ci s’est mis en pied d’œuvre, en organisant des sessions d’information en vue d’impliquer les acteurs concernés par cet engagement. C’est dans cet ordre d’idée qu’il a organisé le mercredi dernier au Centre Aoua Keita, une session à l’attention des organisations faitières en rapport avec ces couches de notre société.
Le représentant du maire de la commune III du district de Bamako, dans son mot de bienvenue a salué l’engagement de la Première Dame qui est visible dans tous les secteurs de la vie. Selon Issa Niambélé, cette dame dotée d’une générosité extraordinaire, est toujours venue au service de son prochain et surtout celui en nécessité. Donc, il n’y a rien d’étonnant si elle décide de matérialiser cet engagement en acte au service des adolescents et jeunes de ce pays.
Pour le gestionnaire du projet censé mettre en œuvre l’engagement de Bamako, Aneye Sagara, l’ambition de la Première Dame consiste en sa manière, d’apporter sa modeste contribution à l’amélioration de la santé et des conditions de vie toutes les populations maliennes. Toujours aux dires de Aneye Sagara, chaque communauté, chaque ethnie au Mali, comme partout ailleurs dans le monde, possède des connaissances utiles qui peuvent être identifiées, analysées et exploitées, afin de sauver une crise. Anis, c’est à la suite d’une stratégie proposée par Mme Keita Aminata Maiga que l’engagement de Bamako a été pris. Celle était ainsi libellée : « Valorisation des pratiques traditionnelles et culturelles positives pour l’amélioration de la santé de la reproduction des adolescents et des jeunes. » Celle-ci vient en appui et accompagnement du département de la santé dans sa quête du bien-être de tous les maliens.
Après avoir salué la démarche de la Première Dame, le représentant du gouverneur de Bamako, Sékou Samaké a déploré la persistance du phénomène dans notre pays. Pour lui, la santé de la reproduction des adolescents et des jeunes est pour beaucoup liée au mariage précoce. Elle demeure toujours un problème de santé. Ainsi, « compte tenu de la donne sur terrain, les filles courent grand danger qui peut leur couter souvent la vie » a laissé entendre le conseiller juridique de Mme le gouverneur. Ce faisant, l’initiative de Mme Keita Aminata Maiga n’est pas en contradiction avec la vision du ministère de la Santé. Celle-ci cadre parfaitement avec les objectifs que celui-ci s’est assigné en vue rehausser l’image de notre système sanitaire.
Diakalia M Dembélé