La Fédération nationale des collectifs et des organisations féminines du Mali a organisé une séance d’information et de sensibilisation sur les mutilations génitales et féminines (MGF), le samedi 30 juin à la mairie de la Commune IV, en présence des autorités communales et des leaders religieux.
Le thème de cette rencontre était “la lutte contre les MGF passe par les femmes et les filles, engageons-nous pour l’éliminer”. L’objectif recherché par les initiateurs est de contribuer à l’information et sensibilisation des populations des communes du district de Bamako, de Kati et tout le Mali en général sur les effets néfastes des MGF. Il s’agira aussi, selon les initiateurs, d’encourager la communication sociale pour aller vers le changement de comportement en vue de protéger la santé des filles.
La représentante du maire de la Commune IV, Mme Koïta Hawa Mariko, a félicité les initiateurs pour ce combat noble. Elle dira que sa mairie prendra toutes les dispositions pour accompagner la Fénacof-Mali.
La coordonnatrice du projet, Sow Kadidiatou Togola, a expliqué que la 2e séance va s’ouvrir sur toute l’étendue du territoire pour mieux sensibiliser les parents et les inviter à l’éradication. Selon elle, le Mali est l’un des rares pays en Afrique et précisément dans la sous-région où les mutilations génitales féminines sont encore d’actualité.
Selon les explications de Mme Sow Kadidiatou Togola, l’excision est présentée aujourd’hui dans le monde comme une atteinte aux droits humains car, dira-t-elle, elle est une négation du libre choix de la femme de disposer de son corps.
Elle a invité tous les uns et les autres à conscientiser les populations sur les conséquences des MGF et à créer les conditions d’un changement de comportement visant à protéger la santé des enfants et des filles. Elle s’est engagée, au nom de la Fénacof, à jouer sa partition pour une meilleure sensibilisation et information afin d’éradiquer la pratique des MGF.
Adama Diabaté