C’était samedi dernier à la maison de la femme de la rive droite qu’il s’est déroulé une activité innovante pour informer et sensibiliser les jeunes couples sur la santé de la reproduction selon quatre (4) thèmes du contenu du livret Djiguisiki. Ladite activité est sur financement des Pays -Bas et organisée par la DRPFEF (Direction Régionale de la promotion de la Femme, de l’Enfant et de la Famille.
La Directrice de la DRPFEF Kanouté Haoua Doumbia s’exprima en ces termes : ” nous sommes ici aujourd’hui à la maison de la femme rive droite dans le cadre d’une activité sur financement des Pays-Bas et organisée par la DRPFEF à l’intention des jeunes couples sur la santé de la reproduction en général mais plus précisément sur la CPN, les CPON, les inconvénients de l’accouchement à domicile et la planification familiale “.
La Directrice confiera qu’ils ont associé l’activité à un projet qu’ils avaient eu à faire avec Kenya Jemu Kan, avec Kenya Jemu avec la stratégie djiguisiki (fête de mariage). Ils avaient donné des livrets à des jeunes couples dans les mairies et dans les églises. Ensuite, ils avaient collecté et ils se sont servis de ce résultat pour organiser cette activité. Selon la directrice c’est ce qui lie cette activité à la stratégie Djiguisiki fête de mariage.
Quant aux objectifs, elle dira qu’il s’agit d’informer les jeunes couples sur la santé de la production et favoriser leur fréquentation, la fréquentation des services de santé par les jeunes couples.
En ce qui concerne les éventuels formations du même genre, la Directrice Mme Kanouté Haoua Doumbia affirmera que cela va de soi quand on informe car le livret a plusieurs contenus notamment la communication dans un couple, les violences basées sur le genre, comment octroyer l’acte de naissance. Elle poursuivra pour dire qu’il y a plusieurs thèmes dans le livret et ils sont dans l’obligation de continuer cette sensibilisation par ce que c’est l’objectif visé par leur département comment promouvoir la santé familiale, le bien-être familial.
Pour la participation à l’activité, elle d’ajoute que tout le monde a besoin d’information, que l’information n’a pas d’âge. Selon ces propos, on peut être âgé et ne pas avoir une information utile, de ce fait elle pense que cette sensibilisation s’adresse à tout le monde, couples vieux ou couples jeunes, même des couples tels nos grands-pères et nos grands-mères, pas pour la santé de la reproduction mais pour être des relais auprès de leurs belles filles ; c’est ce qui montre que tous les couples sont concernés par cette situation.
A la fin, elle dira qu’elle a été très satisfaite du déroulement de l’activité car selon elle c’est une activité innovante et ils étaient face à des vrais couples et cette activité va permettre à leur département qui est dans une réforme pour une direction nationale, la direction de la famille, d’avoir des bases solides pour cette direction.
Donc elle dira à tout un chacun que l’activité va se poursuivre pas seulement à l’endroit des jeunes couples, mais ils veulent que les couples qui ont eu quelques années de mariage puissent également les rejoindre pour qu’on puisse quand même revenir à nos valeurs d’antan, à notre valeur sociétale.
Rokia, une des participantes, dira qu’elle a trouvé l’activité très importante. Elle connaissait déjà la santé de la reproduction mais elle venait de recevoir toutes les informations utiles sur la santé de la reproduction pour prendre soin d’elle-même et de sa famille.
Ousmane Koné, un participant, a trouvé l’atelier de formation très pertinent et utile mais par ailleurs, il a lancé un appel à la DRPFEF d’organiser des ateliers de formation semblable à celui-ci et plusieurs fois dans l’année afin de sensibiliser et d’informer les jeunes couples qu’ils sont sur la santé de la reproduction pour l’épanouissement et le bonheur familial dans les foyers maliens.
Sarré Assétou Djiré