« Connais-toi, toi-même », est une nouvelle rubrique de votre journal qui paraîtra tous les jeudis. Nous parlerons des différentes notions ou aspects de la santé de la reproduction. A chaque parution, un thème vous sera présenté sur la santé de la reproduction et ses composantes aussi bien chez la femme que chez l’homme.
En septembre 1994 lors de la Conférence Internationale sur la Population et le Développement (CIPD) au Caire, 179 pays ont adopté un consensus sur la santé de la reproduction. Ce consensus a été adopté pour diminuer le taux de mortalité maternelle et infantile, les grossesses non désirées, les IST, le VIH Sida, l’accessibilité universelle à l’éducation surtout des jeunes filles, les infrastructures sanitaires.
Parler de ‘’santé de la reproduction’’ revient à parler d’éducation sexuelle. Elle vise à doter les jeunes de connaissances, attitudes, compétences et valeurs dont ils ont besoin pour déterminer leur sexualité et s’y épanouir individuellement dans le cadre des relations avec les autres. Cet apprentissage se place dans le contexte du développement affectif et social. Par santé sexuelle et reproductive, on entend le bien-être général, tant physique que mental et social de la personne humaine, pour tout ce qui concerne l’appareil génital, ses fonctions et son fonctionnement et non pas seulement l’absence de maladie ou d’infirmité. Cela suppose donc qu’une personne peut mener une vie sexuelle satisfaisante en toute sécurité. Qu’elle est capable de procréer et libre de le faire aussi souvent ou aussi peu souvent qu’elle le désire, qu’elle soit homme ou femme. L’école, en tant qu’institution publique, est ainsi un lieu privilégié pour garantir l’accès à cette prestation à toutes et à tous.
Pour pouvoir motiver les individus face à la nécessité de la prévention, il faut par exemple qu’ils connaissent et fassent valoir leurs droits à l’information et à la formation, en matière de sexualité.
Téné Koné
