L’eau c’est la vie. Mais sa potabilité assure une meilleure santé. Cette idée vaut son pesant d’or pour la Coalition pour l’Accès à l’Eau Potable, l’Hygiène et l’Assainissement(CAEPHA) et l’ONG Water aid qui ont organisé le 1er aout dernier à l’Hôtel Salam, une conférence débats. L’objectif était de promouvoir des actions de bonnes pratiques pour l’accès à l’eau potable. C’était en présence de plusieurs personnalités.
CAEPHA et Water aid chevillent ensemble pour relever le défi d’accès à l’eau potable qui reste aujourd’hui encore une préoccupation nationale. A l’issue d’une conférence débats animée par Mme Coulibaly Salimata Diarra, présidente de la Coalition, plusieurs difficultés ont été évoquées et plusieurs pistes de solutions ont indiquées pour que l’accès des populations à l’eau potable puisse caresser enfin le chapitre de la réalité.
En effet, pour Madame la présidente de la Coalition, il ne fait l’ombre d’aucun doute les hommes doivent apprendre à changer de fusil d’épaule. « Un changement en termes d’attitudes et de comportements individuel et collectif pour le bien être de nos populations s’impose », a-t-elle laissé entendre.
Madame Coulibaly, animatrice de la conférence s’est également appesantie sur les défis à relever de l’eau potable, de l’hygiène et d’assainissement. Selon elle, malgré les moyens déjà mis en œuvre par les autorités et ONG pour palier ces problèmes, il y a un travail à abattre encore.
Ainsi par rapport à toutes les recommandations de solutions, un changement de comportement s’impose. En effet, tous les intervenants étaient unanimes sur « un changement de comportement » de nos populations comme meilleure solution par rapport à la gestion de l’eau potable, hygiène et assainissement.
Pour Mme Coulibaly Salimata Diarra, il s’agit d’une rencontre de plaidoyer pour le changement de comportements en matière de l’eau potable, hygiène et assainissement. qui étroitement liée au problème de santé publique. C’est toute la raison qui justifie la rencontre d’aujourd’hui qui, reste pour elle comme l’engagement concret sur lequel repose la santé.
Déjà, les autorités doivent emboucher la trompette pour envoyer un message fort aux populations et « entreprendre des actions adéquates pour que le changement intervienne en termes d’attitude et de comportement personnel et collectif », a-t-elle indiqué.
Pour ce faire, la conférencière a invité les assistants et particulièrement les journalistes à bien porter ce message, à amplifier ce plaidoyer et que la coalition puisse être entendue pour ce changement majeur. Car pour elle, tout ce qui concerne l’eau, l’hygiène et assainissement contribue à un développement durable et harmonieux.
Le constant est plus que jamais alarmant aux yeux de la conférencière. Sa peinture est loin d’être reluisante. « Les problèmes liés à l’eau potable, l’hygiène et l’assainissement atteignent des proportions inquiétantes dans notre pays. Il suffit tout simplement de faire un tour dans certains coins du quartier de Bamako (marchés, maisons, magasins, bord de la route, les hôpitaux) pour se rendre à l’évidence. Par conséquent, plusieurs maladies comme le paludisme, la diarrhée, le choléra et autres sont liés à ces éléments », a-t-elle fait remarqué.
Rappelons que les participants étaient pour la plupart satisfaits de la qualité et de la perspicacité des réflexions, car différents thèmes ont été abordés : Généralités sur les bonnes pratiques en AEPHA (Accès l’eau potable, hygiène et Assainissement), Attitudes et comportements néfastes dans la gestion de l’eau potable.
Mountaga DIAKITE