« La santé des chefs d’Etat » était dernièrement le sujet d’Appel sur l’Actualité de Juan Gomez de RFI. Il a été notamment question de Bouteflika en Algérie, de Mohamed Bouari au Nigéria, et bien entendu d’Ibrahim Boubacar Keïta. La question qui nous intéresse sur le sujet est : «Faut-il ou non communiquer sur la santé de notre président ?» Au travers des interventions d’auditeurs, deux grandes tendances se sont dégagées. Il y a ceux qui soutiennent la stratégie de la communication, mais une «communication par l’action». C’est le point de vue soutenu par cet auditeur malien qui n’avait pas apprécié la communication présidentielle, lorsque IBK avait subi une intervention pour une tumeur bénigne et que l’information n’avait été donnée qu’au moment où les rumeurs avaient enflé. En d’autres termes, c’était de mauvais cœur que cette communication était intervenue, une sorte de bon cœur contre mauvaise fortune. Le même auditeur a, en revanche, apprécié la façon dont l’opinion a été édifiée sur la «bonne santé» du président lorsque les mêmes rumeurs ont commencé après l’annulation de la visite du roi marocain. Il a appelé cela «la communication par l’action», c’est-à-dire celle qui consiste à préférer l’action aux communiqués et autres flous sur la question. «L’action» ici, faisant référence aux apparitions successives du président sur le petit écran et qui se passaient de commentaire sur son état.
Une autre position sur la question est de ne pas communiquer sur l’état de santé du président. L’argumentaire invoqué serait que le contexte est tel que de telles informations pourraient amener des protagonistes de la crise à en faire un prétexte pour retarder la mise en œuvre de l’Accord, en attendant l’arrivée d’un nouveau président. En somme, pour ce camp, «ne pas communiquer» n’aurait aucune conséquence, pendant que «communiquer» là-dessus pourrait avoir de graves conséquences. Quelle attitude faut-il adopter ? Le débat est lancé.
La Rédaction
Bien sûr qu’il faut le communiquer………….. et le faire même avant les élections pour qu’on sache s’ils sont physiquement aptes à gérer le bled………………. En plus comme ces incapables se font soigner aux frais du contibuable!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!
ON POURRAIT POSER LA QUESTION AUTREMENT: DOIT ON SE PORTER CANDIDAT À LA MAGISTRATURE SUPRÊME SI L’ON N’EST PAS PHYSIQUEMENT ET MENTALEMENT APTE?..SI L’ON EST MALADE?
MAIS POUR RÉPONDRE À VOTRE QUESTION, EST PRÉSIDENT EST ÉLU PAR LE PEUPLE POUR UN MANDAT DÉTERMINÉ. LE PRÉSIDENT ET SON GOUVERNEMENT ONT UN PROGRAMME À EXÉCUTER ET RENDRE COMPTE AU PEUPLE.
SI LE PRÉSIDENT EST MALADE AU POINT DE SÉJOURNER DANS LES HÔPITAUX, PLUTÔT QUE DANS SES BUREAUX ET AUX CONSEILS DES MINISTRES, LE PEUPLE A DROIT DE LE SAVOIR.
LE PRÉSIDENT EST AU SERVICE DU PEUPLE ET NON LE CONTRAIRE. ET LA NATION REGORGE DES VALEUREUX CADRES CAPABLES DE VEILLER À LA GESTION DE LA CHOSE PUBLIQUE.
UN PRÉSIDENT ABSENT POUR RAISON DE SANTÉ ET DE FAÇON RÉPÉTÉE DOIT EXPLIQUER AUX CITOYENS LA NATURE DE SA MALADIE.
LE PAYS NE GAGNE RIEN À DÉPENSER SES MAIGRES SOUS EN VOLS D’AVIONS, DE SÉJOURS PROLONGÉS DANS LES HÔPITAUX.
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