Une étude de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) révèle que 50% de la population africaine n’a pas encore accès aux soins de santé moderne (sauf le Rwanda avec 91% de taux de couverture). Les raisons de ce déficit de couverture sont diverses dont le coût prohibitif des médicaments et des prestations sanitaires, la faiblesse économique et l’insuffisance de la culture d’assurance. Conscient de cet état de fait, le Comité des Compagnies d’Assurances du Mali a organisé, hier, jeudi 25 octobre 2018 à l’Hôtel Massaley de Bamako, un séminaire sur « l’assurance santé » afin de promouvoir la santé dans la vie humaine. La cérémonie d’ouverture de ce séminaire de formation était présidée par le Directeur Général de Saham Assurances, Bikiry MAKANGUILE, 1er vice-président du Comité des Compagnies d’Assurances du Mali, en présence du secrétaire général, Mahamadou Fofana, de l’expert Alou Tall et d’autres personnalités.
Ce séminaire de formation a concerné les journalistes, les assureurs et les médecins conseils. « Fidèle à sa politique de communication et de formation, le Comité des Compagnies d’Assurances du Mali a le plaisir d’aborder ce matin un thème majeur portant sur « l’assurance Santé ». Le droit à la santé est un droit fondamental pour chaque être humain selon l’OMS et c’est la raison pour laquelle, notre pays à l’instar des autres, a réservé une place de choix à la promotion de la santé avec comme finalité, l’accès aux soins de santé d’une frange importante de la population», c’est en ces termes que Bikiry MAKANGUILE, 1er vice-président du Comité des Compagnies d’Assurances du Mali a commencé son allocution. Avant d’ajouter que le thème de la présente formation à caractère social situera la place de l’assurance santé, celle commercialisée par les sociétés d’assurance, dans la panoplie des régimes de santé. Il a invité les journalistes à souscrire aux contrats d’assurance santé ainsi que les organes de presse. « Vous devriez également faire une meilleure restitution au profit de nos braves populations, du public pour une meilleure prise en charge de leur santé par les assureurs », a-t-il conclu. Au cours de la présentation faite par l’expert, le juriste Alou Tall, directeur des opérations et du développement de Saham Assurance, il en a été question du contrat d’assurance santé de la conclusion du contrat, aux prestations tant attendues. Selon Alou Tall, une étude de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) révèle que 50% de la population africaine n’a pas encore accès aux soins de santé moderne (sauf Rwanda 91% de taux de couverture). A l’en croire, les raisons de ce déficit de couverture sont diverses dont le coût prohibitif des médicaments et des prestations sanitaires, la faiblesse économique et l’insuffisance de la culture d’assurance. Par ailleurs, il a déploré les cas de fraude, la disparité des prix dans le cadre du contrat d’assurance santé. Répondant aux questions des uns et des autres, l’expert Alou Tall a fait savoir qu’il y a une dizaine d’assurances au Mali avec environ 3000 adhérents chacune au contrat d’assurance santé. En outre, il dira que le coût de contrat d’assurance santé varie entre 90 000 FCFA à 5 millions de FCFA par an. Clôturant la journée de formation sur l’assurance santé, le secrétaire général du Comité des Compagnies d’Assurances du Mali, Mahamadou Fofana a remercié les participants pour leur assiduité tout au long de l’exposé du spécialiste. Avant de signaler qu’il y a d’autres produits qui se profilent à l’horizon. Enfin, Mahamadou Fofana a précisé que deux autres séminaires se tiendront d’ici la fin de l’année 2018.
Aguibou Sogodogo
