Hôpital de référence nationale au Mali, le point G serait-il devenu agonisant ? Destiné à recevoir les malades, quand l’hôpital est lui-même malade, alors les vrais malades doivent chercher où aller. Et, comme dans le contexte malien, cela n’est pas du tout évident, il va falloir que les autorités prennent toutes leurs responsabilités, avant qu’il ne soit trop tard. En tous cas, si des dispositions rapides ne sont prises, il faut craindre que le Comité syndical ne mette en exécution sa menace de grève.
Manque de personnel qualifié, manque de transparence dans la gestion des affaires de l’hôpital, absence de bistouri, de stérilisateur en bon état, panne de machine dans la buanderie, inopérationnalité du bloc technique, coupures permanentes d’eau et d’électricité. Outre ces maux, on note que le plateau technique de l’hôpital ne répond pas aux attentes ; le scanner, l’appareil d’échographie cardiaque et EEG ne fonctionnent pas depuis plus de 3 mois, la direction refuse de faire l’audit et la mise en place d’une commission de gestion du fond social, de même que la lumière sur le problèmes des lots à usage d’habitation des travailleurs, la gestion de l’hôpital par le clientélisme et l’affairisme…
Ce sont, entre autres, les maux qui gangrènent l’hôpital du Point G que le Comité syndical du syndicat national des travailleurs des hôpitaux et structures de sante ( SYNATRAHSS) a décidé de dénoncer. Dans un Courier en date du 9 août 2012, adressé au ministre du travail, le Comité syndical du syndicat national des travailleurs des hôpitaux et structures de santé (SYNATRAHSS) avait décidé d’une grève de 48 heures à compter du mardi 21 aout 2012 au mercredi 23 aout 2012. Le syndicat s’est même réserve le droit de poursuivre sa grève si un dénouement favorable n’est pas réservé à ses points de revendications.
Le Comite SYNATRAHSS de l’hôpital du point G a une longue liste de revendications en 20 points. En attendant de parcourir les prétentions du syndicat, il faut dire que la grève prévue pour le mardi 21 aout 2012 a été reporté au 28 août 2012 et va s’étendre jusqu’au 30 août 2012. A la lecture des revendications du comité syndical, il ressort clairement que l’hôpital du point G est atteint depuis des années par un mal qui risque de gangrener le dispositif sanitaire du pays, si rien n’est fait dans l’urgence. Quand des problèmes de personnes viennent se grever aux difficultés quotidiennes que peut rencontrer une structure sanitaire comme l’hôpital du point G, il n’y a aucun doute que c’est la porte ouverte à toutes les dérives.
De préavis de grève en préavis de grèves, de rivalité entre les médecins, à tout cela ajoutée l’attitude timorée d’une administration qui semble dépassée par les événements, l’on peut sans risque de se tromper soutenir qu’une bombe sociale est en préparation a l’hôpital du Point G. A charge pour la Commission de négociation qui sera mise sur pied au niveau du ministère du travail de trouver la bonne méthode pour la désamorcer et à temps au grand soulagement des malades.
Assane Koné
Mr le journaliste
Il savoir que le Mali n’a pas le moyen de sa politique sanitaire. Le crédit que l’Etat vous accordait comme subvention cela peut faire un peu ladans.Le journalisme est devenu le nid des chomeurs comme toi. Aucun sens de professionnalisme. Des journalistes qui imaginent tout dans des salles de rédaction “GROS TITRES” des bobard à lire. Va te former
Je répond par un oui, mais qui n’est pas au courant du CHU sauf les nantis qui on les moyen des clinique privé.Nos structures sanitaire sont tous a l’ image du pays alors changé un résponsable ne resoud pas le probléme le mal est si profond que mieux vaut une privatisation de l’hopital c a d l’ouverture au privé.
Si le CHU est fermé, ce sont ses agents qui seront en chômage technique
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