Vilipendé par une bande d’opposants, le Comité de Gestion de l’Asacola 1 (Association de Santé Communautaire de Lafiabougou, secteur 3 et 4) a pris la parole pour, dit-il, rétablir la vérité. Réfutant toutes les accusations portées à l’encontre du bureau, le trésorier général, Boubacar Sidiki Traoré, met au défi les détracteurs d’avancer une preuve de leurs allégations et s’en va jusqu’à leur proposer un débat contradictoire médiatisé.
C’est avec une pile de documents que le bureau de l’Asacola 1 se défend face aux accusations de mauvaise gestion et de mise en place opaque qu’il essuie après quelques mois seulement à la tête de l’association. Arrivée aux affaires le 28 mai passé après la démission du président réélu sortant, l’équipe de Daouda Coulibaly se dit être dans l’œil du cyclone des nostalgiques véreux du président démissionnaire qui aurait claqué la porte après s’être rendu compte d’avoir été floué par certains de ses anciens collaborateurs l’ayant notamment fait lire un rapport biaisé lors de l’assemblée élective.
A en croire Boubacar Sidiki Traoré, les détracteurs instrumentalisent une certaine Rokiatou Kampo, sous prétexte qu’elle est l’épouse du premier directeur technique du Centre de Santé, pour mener leur combat sans issue. A ses dires, le bureau dont il est le trésorier général a été mis en place dans la plus grande transparence en présence de toutes les autorités et instances compétentes dont la Mairie, le Développement Social et le CSRef. « Le seul péché du président Daouda Coulibaly est qu’il est victime d’un conflit de génération car les contestateurs (dont des personnes âgées) le trouvent trop jeune et incorruptible pour être un laquais acquis à leur cause. Pour le discréditer, ils lui inventent ainsi toute sorte d’histoire pour ternir son image avec la volonté de dissoudre son bureau et arriver aux affaires pour continuer avec les mauvaise pratiques », croit-il savoir.
Avec sa pile de documents, celui qui est également le chef comptable-matière de l’Hôpital du District réfute toutes les accusations de mauvaise gestion et d’élection opaque. A cet effet, il met au défi le camp d’en face d’avancer une preuve de ses allégations au prix de son poste de trésorier du Comité de Gestion de l’Asacola 1. « On a d’ailleurs hérité d’une association criblée de beaucoup d’arriérés. Ce qui a d’ailleurs amené le président sortant à démissionner quelque temps seulement après sa réélection. Malgré tout, on s’efforce à mettre le personnel dans son droit en payant correctement les salaires et assurer le bon fonctionnement du Centre et de l’association. Depuis notre prise de fonction, le salaire d’aucun mois n’est en retard », avance fièrement l’inspecteur des finances tout en brandissant ses preuves.
Désormais en charge de l’Asacola 1 (secteur 3 et 4), l’équipe de Daouda Coulibaly, par la voix de son trésorier général, dit s’évertuer pour l’amélioration du cadre de vie de la population de son ressort. A ce titre, elle dit entendre très prochainement remplacer le fauteuil dentaire du Centre trop usé avec le temps, mettre l’accent sur la consultation ophtalmologique, la numération sanguine et la création d’une unité pédiatrique pour la prise en charge des bébés d’une population à démographie galopante.
La Rédaction