Rougeole : 1 279 000 doses de vaccins anti rougeole reçues

0

Notre pays enregistre un pic des cas de rougeole. Ainsi de janvier au 10 avril 2022, des cas suspects étaient de 1368 sur lesquels, 347 ont été confirmés, explique Dr. Ahmadou Boly chef du département des opérations d’urgence de santé publique à INSP.

Connue comme une infection virale grave pour les enfants, la rougeole se propage dans l’air par les gouttelettes respiratoires produites par la toux ou l’éternuement. Ses symptômes apparaissent 10 jours après la contamination, et se manifestent par une fièvre élevée, une toux sèche… Après 3 jours, des boutons se propagent sur le visage ainsi que sur le reste du corps.

« Du début de l’année au 10 avril 2022, les formations sanitaires du pays ont notifié 1368 cas suspects de rougeole. Après analyse des échantillons au Laboratoire National de Référence, 347 cas ont été confirmés. Les services techniques du ministère en charge de la Santé à différents niveaux, suivent la situation. Au moins 32 districts sanitaires ont eu une épidémie confirmée de rougeole. Depuis 2018, nous sommes dans cette situation où le pays continue à enregistrer des épidémies de rougeole », explique Dr. Ahmadou Boly.

Cependant, rassure notre interlocuteur, la riposte sanitaire a été organisée dans chaque district sanitaire ayant une épidémie confirmée. « Il s’agit de vacciner une population cible avec le vaccin anti-rougeole. Le pays vient d’avoir sa commande de 1 279 000 doses et une analyse de risque a été également faite pour une meilleure répartition. Ces doses faciliteront la riposte vaccinale », dit-il.

Et en dehors de la riposte vaccinale en cas d’épidémie confirmée, il y a également la vaccination de routine avec le programme élargi de vaccination.

Le vaccin contre la rougeole figure parmi les 12 vaccins recommandés pour les enfants et seuls 45 % d’enfants reçoivent tous les vaccins recommandés. 14 % n’en reçoivent aucun.

« Actuellement une dizaine d’enfants infectés par la rougeole sont reçus par jour dans notre clinique », explique Dr. Sagara, pédiatre dans une clinique à Sangarebougou.

 

Aïchatou Konaré

Commentaires via Facebook :