Dans le cadre de la composante 1 –Appui à la réponse sanitaire du COVID-19-, du Projet d’appui des pas membres du G5 Sahel dans la lutte contre la pandémie du COVID-19, financé par la Banque africaine de développement (BAD), un atelier de ‘’renforcement des capacités d’une vingtaine de techniciens de laboratoire en biosécurité et en biosûreté dans les communautés vulnérables, y compris, les personnes déplacées’’ a eu lieu du 02 au 06 août 2021 à Koulikoro.
Cette formation qui a duré cinq jours est ‘’extrêmement importante’’, car « le niveau de risque de contamination chez les techniciens de laboratoire impliqués dans la gestion de cette maladie est très important, c’est pourquoi elle a été initiée pour permettre aux laborantins de pouvoir se protéger, protéger leur environnement ainsi que le cadre dans lequel ils travaillent » affirme le Professeur Akory Ag Iknane.
Elle porte sur des modules divers et adaptés. Ils s’agissent des outils pour assurer la protection des techniciens de laboratoire face au risque de contamination au coronavirus, les catégories de risques que ces agents sanitaires encourent dans la manipulation du virus. Ces modules portent également sur les techniques de port, de retrait des équipements de protection individuelle et la gestion des déchets biomédicaux.
Pour Kadiatou Dao, la coordinatrice de la formation et non moins Chef de service sécurité et sûreté biologique à l’INSP, les moyens techniques et matériels sont mis à profit pour assurer un bon transfert de connaissances aux participants. Des kits et des équipements de travail adaptés plus une certification seront remis aux participants à la fin de la formation, assurent les organisateurs.
Il est attendus des 25 participants à l’issue de cette rencontre de renforcement de capacité, d’adopter les pratiques appropriées pour réduire au minimum le risque d’infection en laboratoire.
Le choix de Koulikoro ?
Deux raisons expliquent la retenue de Koulikoro comme localité bénéficiaire de cet atelier ‘‘D’abord Koulikoro, est l’un des sites prioritaires du G5 Sahel…dans le cadre aussi de la covid-19, Koulikoro envoie plus d’échantillons que toutes les autres régions du Mali’’ a révélé le Chef de département qualité, sécurité et sureté biologique à l’INSP, Dr. Keita Abdelaye.
A noter que, les participants sont venus de l’hôpital de Kati, des centres de références de Kalabancoro, de Ouélessebougou, de Kolokani, des centres de santé communautaires de Senou et Kabala et d’autres services sanitaires de la région de Koulikoro.
À la suite de la requête faite par le Président du Conseil des Ministres du G5 SAHEL, le Conseil d’Administration de la Banque Africaine de Développement a approuvé le 9 juin 2020, un financement pour soutenir la lutte contre la pandémie du Covid-19 dans les pays du G5 Sahel.
Le projet financé par la Banque Africaine de Développement, BAD est structuré en 3 composantes : A savoir, les composantes (i) appui à la réponse sanitaire du COVID-19, (ii) appui à la résilience des communautés, (iii) gestion du projet et coordination régionale.
Il est mis en œuvre au Mali par le Haut-commissariat des Nations Unies pour les réfugiés et exécuté par les ministères de la Santé, de l’Energie et de l’Eau et du Développement Rural.
Ibrahim Maiga