Revue semestrielle du réseau PROFAM : Les activités menées en matière de planification familiale jugées satisfaisantes

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Rassembler les cliniques membres du réseau Profam afin de consolider les liens de partenariat et identifier les opportunités permettant la bonne marche de la collaboration public-privé, tels sont les objectif sde la réunion semestrielle   que vient d’organiser PSI-Mali. La rencontre qui s’est tenue à l’hôtel Salam a été l’occasion de passer au peigne fin les activités de Profam dans ses zones d’intervention.

Comme on le sait, l’utilisation des méthodes contraceptives modernes est faible au Mali. Selon EDS IV (2006), seulement 7% des femmes en union utilisent une méthode moderne de contraception. Dans le District de Bamako, la prévalence contraceptive a même baissé de 19% à 17% entre l’EDS III (2001) et l’EDS IV (2006). L’utilisation des méthodes de planification familiale de longue durée est, elle aussi, très faible: DIU (0,1%) et  Implant (0,1%).

Les besoins non satisfaits en matière de contraception restent pourtant élevés (32%). Pour aider notre pays à améliorer ses statistiques bon nombre de partenaires interviennent  dont  PSI-Mali, qui à travers un réseau  de franchise sociale contribue à l’amélioration de la qualité des services  à moindre coût pour le bien être de la population.

La rencontre a enregistré la présence du représentant de la Directrice nationale de la Santé, Kalifa Keita et de la Directrice de PSI-Mali, Mme Rodio Diallo.

Le représentant de la directrice de la Santé, a salué cette  initiative, qui  selon lui, permet d’améliorer considérablement l’offre de service en matière de planification familiale.

 Il a félicité l’Ong pour tous les efforts qu’elle ne cesse de déployer pour soutenir la santé de la mère et de l’enfant au Mali. Il a cependant déploré le fait que les données du secteur privé soient sou estimées et qu’elles ne sont pas prises en compte dans les statistiques du système national de santé.

Pour sa part, Rodio Diallo expliquera que cette réunion périodique que PSI organise entre les membres du réseau Profam a pour objectifs d’analyser la problématique de la remontée des données du secteur privé dans le système d’information de santé (SIS). De même que de créer un espace d’échange entre le public et le privé qui permettra d’identifier les opportunités pour une bonne marche du partenariat entre les deux entités.

C’est pourquoi elle dira qu’en plus de leurs prestataires  et des structures sanitaires privées, des agents des centres de santé de référence ont  aussi été invités.  Rodio Diallo s’est dite satisfaite des résultats obtenus. “Nous avons pu avoir la  possibilité et les  moyens d’améliorer la capacité technique des structures. Mais on veut toujours mieux faire pour relever les défis afin que le partenariat public privée soit une réalité et que le goulot d’étranglement soit levé pour que la contribution  du secteur privé soit capitalisée dans le système de santé national ” a-t-elle soutenu.

Dans la présentation il ressort que Profam (les professionnels de la famille)  met l’accent sur la promotion des méthodes de planning familial de longue durée notamment le DUI et les implants et les soins après avortement utilisant un protocole de traitement simple et pratique.

Il cible les femmes en âge de procréer et est mis en œuvre uniquement avec la participation des formations sanitaires du réseau ProFam. Son succès repose sur la création de la demande, avec la mise en œuvre de stratégies innovantes de communication interpersonnelle mettant en scène les conseillers en planning familial qui travaillent au sein des communautés. Les prestataires de ces formations sanitaires dont les niveaux sont régulièrement mis à  jour délivrent des prestations de qualité, à des prix abordables afin de rendre plus accessible les services et les produits de planning familial.

 

Ramata TEMBELY

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1 commentaire

  1. Franchement avec en moyenne 6 enfants par femme, ils continuent de se cacher la vérité (ça me rappelle une autre époque avec notre excellentissime armée!). Le Mali n’est pas en mesure de faire face à sa démographie galopante et sauvage (santé, éducation+++). Un enfant est un atout si et si seulement si il peut croitre harmonieusement, se nourrir, s’éduquer, etc. A mon petit niveau, j’ai parrainé des enfants maliens par le biais de l’ONG PLan pour ceux qui veulent aider les pauvres enfants mis au monde sans leur avis!!

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