Le ministère de la Santé et du Développement social en collaboration avec le Bureau de l’Organisation mondiale de la Santé au Mali a organisé la revue annuelle des activités du Programme national d’éradication du ver de Guinée. C’était ce jeudi sous l’égide du Dr Youma Sall Coulibaly, conseillère technique au département de la Santé.
Évaluer la situation du ver de Guinée et de faire des recommandations en vue de corriger les insuffisances constatées en 2023, c’est l’objectif de la revue annuelle 2024 des activités du Programme national d’Eradication du ver de Guinée, placée sous le thème : « Unir. Agir. Éliminer ». Elle sert de cadre d’analyse et d’appréciation des progrès réalisés en matière de lutte contre le ver de Guinée. La revue annuelle offre également une opportunité à l’ensemble des acteurs du secteur de la santé d’évaluer la situation d’ensemble de la maladie du ver de Guinée dans le contexte de son éradication.
Malgré les progrès encourageants réalisés en 2023, il est loisible de constater la transmission continue du ver de Guinée dans notre pays chez les animaux et les hommes. Ce qui suscite des inquiétudes auprès de la directrice associée du Centre Cartel, Karmen Unterwagner. D’où son appel à continuer d’amplifier la surveillance active dans les zones touchées et assurer que tous les cas et infections soient détectés au plus tôt et qu’une réponse soit prise rapidement. Elle a aussi insisté sur l’amélioration et l’intensification des activités du programme national d’éradication du ver de Guinée.
Ceux-ci consistent à renforcer la surveillance pour détecter tous les cas humains et tous les animaux infestés dans les 24 heures suivant l’émergence du ver ; prévenir la contamination de l’eau de boisson en veillant à ce que les personnes et les animaux infestés (chiens et chats) présentant des vers émergents ne s’immergent pas dans les sources d’eau ; garantir un accès plus large à des sources améliorées d’eau potable pour prévenir l’infestation.
Autres mesures de préventions : pour chaque ver, prévenir la transmission en assurant le traitement, le nettoyage régulier et le bandage des lésions cutanées jusqu’à ce que le ver ait été totalement expulsé de l’organisme ; filtrer l’eau provenant de points d’eau non aménagés avant toute consommation ; mener des interventions de lutte antivectorielle à l’aide du téméphos (larvicide) ; et enfin promouvoir l’éducation sanitaire et les changements.
Le Mali a souscrit aux différentes résolutions pour l’éradication de la dracunculose dans le cadre de la décennie internationale de l’eau potable et de l’assainissement des Nations Unies, a rappelé Youma Sall Coulibaly, conseillère technique au ministère de la Santé et du Développement social.
Abdrahamane SISSOKO/maliweb.net
Par tous les diables ! Il n’y a pas de vers de Guinée dans la « maudite France ». Kingueranke va en faire une maladie qu’on espère peu contagieuse. Encore que, lorsqu’on a l’esprit détraqué, il faille se méfier des effets secondaires : punaises de cerveau, ou pire encore. Méfiance.
I believe it is very painful to be infected by Guinea worm. I am somewhat shocked to find out what I thought was treatment or/ plus cure decades ago was simply to expell worm from body. With that being case I am 100% for filtering of all water before human or domestic animal intake. We must promote plus continue to do whatever will help us end this scourge known as Guinea worm.
Henry Author Price Jr aka Kankan