Sur invitation de N’daba Mandela petit-fils de Nelson Mandela, le député Karim Keïta a participé, le 7 juin dernier, à l’Assemblée Générale des Nations Unies où se tenait la réunion de haut niveau 2016 sur la fin du sida au quartier général des Nations Unies à New-York. C’était en présence de: Michel Sidibé (Directeur d’ONUSIDA)
– Ban Ki Moon (Secrétaire général des nations unies), Roch Kaboré (Président du Burkina Faso), Dominique Ouattara (Première dame de la Côte d’Ivoire).
Lorena Castillo (Première dame du Panama) et plusieurs hautes personnalités.
Une première, cette réunion avait pour but d’attirer l’attention du monde entier sur l’importance d’une stratégie d’accélération de la riposte au sida au cours des cinq prochaines années”.
A l’issue de la réunion historique, le député Karim Keïta s’est dit satisfait des échanges qui y ont eu lieu et particulièrement touché par le discours de N’daba Mandela qui a évoqué la disparition de son père des suites du Sida.
170.000 personnes vivent avec le VIH au Mali depuis 2014 et le taux d’infection de 1,7%, quoique bas, n’est pas à négliger.
Rappelons que 36, 9 millions de personnes vivaient avec le VIH en 2014, environ 17 millions de personnes avaient accès au traitement fin 2015, selon le Rapport Actualité du sida dans le monde en 2016 de l’ONUSIDA. Egalement, environ 2 millions de personnes ont été nouvellement infectées par le VIH et 1, 2 million de personnes sont décédées de maladies liées au sida en 2014. Les nouvelles infections à VIH ont chuté de 35 % depuis 2000 (de 58 % parmi les enfants) et les décès liés au sida ont baissé de 42 % depuis le pic de 2004. En 2000, moins de 1% des personnes vivant avec le VIH dans les pays à revenu faible ou intermédiaire avaient accès au traitement. En 2014, la couverture mondiale des personnes bénéficiant d’une thérapie antirétrovirale était de 40 %.
Hamdi Baba