Repositionnement de la planification familiale en Afrique de l’Ouest francophone : Les capacités des journalistes renforcées pour mieux sensibiliser les acteurs

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Du 26 au 30 mai, une vingtaine de journalistes des 9 pays membres du Partenariat de Ouagadougou sur la santé de la reproduction ont participé à un atelier de formation. La rencontre aura permis aux hommes de medias de se familiariser  avec les plans d’action nationaux des pays membres de ce Partenariat et les engagements pris par ces pays pour augmenter la prévalence de la contraception.

Lancé lors de la Conférence régionale sur la population, le développement et la planification familiale tenue en février 2011 dans la capitale du Burkina Faso, le Partenariat de Ouagadougou  regroupe  neuf gouvernements des pays francophones de l’Afrique de l’Ouest et leurs partenaires techniques et financiers.

 L’objectif essentiel de cette coalition est  accélérer les progrès dans l’utilisation des services de planification familiale. Le partenariat aspire à permettre à 1 million de femmes supplémentaires de bénéficier d’une méthode contraceptive moderne d’ici à 2015. Organisé par  Population Reference Bureau (PRB), une ONG américaine basée à Washington, aux Etats Unis, cet  atelier qui a duré quatre jours a permis aux participant venus du Bénin, du Burkina Faso, de la Côte d’Ivoire, de la Guinée, du Mali, de la Mauritanie, du Niger, du Sénégal et du Togo de prendre connaissance du contenu du  Partenariat de Ouagadougou, les plans d’action nationaux des pays membres de ce partenariat, et les engagements pris par ces pays pour augmenter la prévalence de la contraception.

De même plusieurs communications faites ont meublé les travaux de ladite rencontre et les visites de terrains.

Des thèmes comme relever les défis majeurs de la planification en Afrique francophone quel rôle pour les journalistes et la société civile,   la sécurité contraceptive en Afrique de l’ouest et l’amélioration de la disponibilité des produits PF, le droit à la santé de la reproduction ont été développés par les experts.

Dr Jean-Pierre Bellefleur, Conseiller régional de coopération santé à l’Ambassade de France au Sénégal s’est entretenu avec les journalistes sur le  fonds français Muskoka. Ce fonds dira t-il a pour objectif  d’accélérer la lutte contre la  mortalité maternelle, néonatale et infantile à travers le renforcement des systèmes de santé de 10 pays d’Afrique subsaharienne francophone dont le Mali et Haiti.

Il a précisé que  le fonds français Muskoka a été crée suite au sommet du G8 de juin 2010 à Muskoka au Canada où, la France s’est engagée à investir 95 millions d’euros jusqu’en 2015. Le fonds Muskoka met l’accent sur la santé maternelle et néonatale, la santé infantile, la planification familiale, la santé sexuelle et reproductive des adolescents et des jeunes.

Pour ce qui  est de la sécurité contraceptive en Afrique, Dr Badara  Sèye, conseiller  régional     SECONAF a  rappelé  que sa structure  a vu le jour en 2011 elle met en partenariat 434 personnes représentant environs 100 organisations de 34 pays en Afrique Francophone, en Amérique  du Nord et en Europe.

Ce réseau régional informera t-il vise à aborder les questions d’intérêt local, à mettre à la disposition de la région des ressources mondiales.

 

Ramata TEMBELY

*Envoyée spéciale à Dakar

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