La ministre de la santé et du développement social, Mme Diéminatou Sangaré, a fait du rehaussement du plateau technique de nos hôpitaux et autres centres de soins son leitmotiv. Cela, afin de permettre aux Maliens de se soigner au Mali. Ainsi, a-t-elle visité, le vendredi 1er octobre 2021, le Centre hospitalo-universitaire Gabriel Touré, précisément le service de réanimation pour adulte qui sera bientôt fonctionnel et qui a été doté d’équipements de dernière génération et de dix lits.
Mme Diéminatou Sangaré, la ministre de la santé et du développement social, qui a fait du rehaussement du plateau technique de nos hôpitaux et centres de soins son cheval de bataille, a visité le service de réanimation pour adulte du CHU Gabriel Touré. « Je félicite le Directeur du CHU Gabriel Touré et l’ensemble de ses collaborateurs pour les efforts réalisés pour l’amélioration des soins à l’endroit de la population malienne. Je me réjouis de la visite du centre de réanimation même s’il ne possède que dix lits pour le moment et a besoin des infirmiers et infirmières bien formés. J’ai aussi noté d’autres préoccupations qui m’ont été soulignées et nous mettrons tout en œuvre pour leur réalisation au profit de la satisfaction de la population malienne », a-t-elle signalé.
Dr. Abdoulaye Sanogo, Directeur du CHU Gabriel Touré, a fait savoir que depuis sa nomination comme Directeur, il travaille pour changer l’image qui existait et que c’est ce fruit qu’on est en train de voir petit à petit. « On a eu à émettre le vœu d’avoir des équipements sans lesquels l’amélioration du cadre de travail ne sera pas une satisfaction. Avec l’appui du département de la santé, on a pu faire quelques acquisitions en termes d’équipements au niveau de la réanimation générale adulte qui a été entièrement financée sur le budget de l’Etat malien pour offrir à la population malienne un service de réanimation plus sécurisé », s’est-t-il réjoui.
A ses dires, le service aura une capacité de dix lits et fera partie des plus grands services de réanimation au Mali, car pour faire tourner un service de réanimation d’une telle capacité, il faut mobiliser le personnel. « Et on a les équipements de dernière génération. », a-t-il affirmé, tout en ajoutant que d’autres équipements viendront avant la fin de l’année pour équiper d’autres services afin de relever les défis.
Moussa Samba Diallo