Réglementation pharmaceutique au Mali : Vers l’élaboration d’une stratégie commune par les différentes structures

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Le siège de la Pharmacie populaire du Mali

Le 12 juin 2017, s’est ouvert au Laboratoire National de la Santé (LNS) sous la présidence du Directeur général du LNS, Pr Bénoît Yaranga Koumaré, représentant le département de la santé et de l’hygiène publique, l’atelier d’élaboration d’un plan stratégique de performance dans les mission d’autorité de règlementation pharmaceutique reparties entre le LNS, la Direction de la pharmacie et du médicament (DPM) et l’Inspection de la santé (Is). C’était en présence du représentant du partenaire financier de la formation, Dr Minkaila Djrbila Maiga.

Elle se tient pendant trois jours à l’endroit des représentants des structures en charge de la réglementation pharmaceutique, des structures du ministère de la santé qui ont en charge les grands programmes de lutte contre la maladie , des partenaires techniques et financiers, des pharmaciens régionaux, d’hôpitaux.

L’objectif visé par cet atelier de formation de trois jours selon Pr Bénoît Yaranga Koumaré est d’élaborer un plan d’actions stratégiques de performance dans la mission d’autorité de la réglementation pharmaceutique au Mali réparties le LNS, la Dpm et l’Is et mettre en place les outils de suivi.

Le but visé par l’atelier, indique Dr Minkaila Djrbila Maiga, est pour la mise en œuvre de la PPN adoptée par le gouvernement en 2012 à travers son premier plan stratégique qui prévoit dans son volet «système d’assurance qualité». «Adopter un cadre de coordination entre les différentes structures impliquées dans le système d’assurance qualité, et conduire un programme de suivi de la qualité des médicaments après leur mise sur le marché                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                    », a-t-il. La raison qui fait que cette coordination est une nécessité au Mali, souligne-t-il, car il ne peut avoir de résultat cohérent que si les actions sont conduites de façon cohérente et efficace avec célérité requise. Cette célérité et efficacité, poursuit-il, peuvent être entravées par les contraintes du fonctionnement administratif et les incompréhensions personnelles.

L’adaptation consiste à instituer un système de coordination formelle entre ces trois structures pour l’assurance de la qualité des médicaments et la sécurité des populations qui peut être menacée par l’utilisation de mauvais médicaments. Il est urgent d’aller à cette coordination formelle pour plus d’efficacités aujourd’hui, souligne Dr Minkaila Djrbila Maiga, car on n’a une menace très grave qui est réelle.

«La mondialisation et la crise économique qui a engendré dans le domaine de l’industrie pharmaceutique, l’avènement des médicaments multi sources, le changement climatique accéléré qui n’est pas suivi par les technologies relatives aux études de stabilité des médicaments sous différentes conditions climatiques, etc.»

Hadama B. F

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