Dans notre société, généralement les déficients mentaux et autres handicapés bénéficient d’une certaine protection. Mais depuis un certain temps, on remarque de plus en plus la présence de ces malades sur les artères publiques de la capitale, ce qui constitue un handicap sérieux pour les usagers de la circulation. Il faudrait prendre des mesures idoines pour que cette situation soit circonscrite. Car il y va de la sécurité et des malades mentaux et des usagers de la route.
Bamako est elle devenue un centre psychiatrique pour les malades mentaux ?
Cette question mérite d’être posée de nos jours, au regard de la propagation incontrôlée des malades mentaux à travers la ville.
Certains de ces malades sont dangereux plus que d’autres. Parmi eux il y en a qui se promène avec des armes en main et n’hésitent pas à attaquer n’importe quel sujet en face.
Contrairement à d’autres qui ne sont pas visiblement agressifs mais contribuent à salir ou porter atteinte aux emprises des voies publiques.
Il est aussi de constater que dans le lot de ces malade mentaux existent des femmes qui prennent quartier aux bords des grandes artères avec leurs enfants.
Au regard de la gravité de la propagation de ce nouveau phénomène les autorités sont fortement interpellées ainsi que les services sociaux pour que ces personnes qui ne savent pas ce qu’ils font puissent trouver un endroit paisible et vivre en toute sécurité. Afin que ces malheureux soient protégés contre les dangers de la circulation de Bamako, caractérisée par la présence des usagers de la route, qui souvent roulent à tombeau ouvert. Leur sécurité et celle des populations sont plus liées.
Dans nos lois les personnes handicapées (malades) jouissent d’une certaine protection de la part de tout le monde. Pour cela, il revient aux services sociaux de prendre sérieusement en compte la prise en charge de ces malades mentaux aussi bien dans les centres psychiatriques, qu’après leur internement, afin que leur propagation à travers la ville ne soit pas un danger pour tout le monde. Car, aussi bien qu’ils peuvent être victimes, mais peuvent aussi être à la base d’accidents graves.
Pour trouver la solution au problème, les autorités, le ministère du développement social en tête doivent multiplier les centres d’internement pour déficients mentaux. Toute chose qui permettra de réduire considérablement l’errance de ces malades mentaux à travers la ville.
Aussi, au delà de l’internement, l’Etat doit mettre en place des structures spécialisées pour leur prodiguer des soins médicaux et les orienter pour qu’ils deviennent des personnes normales.
Kadiatou Camara (stagiaire)