La période des 100 premiers jours de vie est une période clé pour le développement de l’enfant C’est pendant cette période que le capital santé de l’enfant et de l’adulte à venir se dessine D’où l’importance d’édifier les acteurs concernés par la santé des enfants. C’est dans ce cadre que l’ONG, Save the children a organisé le vendredi 17 février 2017un atelier au grand hôtel de Bamako avec pour objectif de réfléchir et échanger sur la problématique du bien-être des enfants.
Cet atelier placé sous la présidence conjointe du ministre de l’éducation nationale et du ministre de la santé et de l’hygiène publique a regroupé plusieurs acteurs du secteur de l’éducation et de la santé infantile dont entre autres l’UNICEF, l’OMS et certaines organisations de la société civile…
Dans sa présentation sur ‘l’approche Globale/scientifique du Lancet/approche les 100 premiers jours de l’enfant’, la représentante de Save the Children, Sara Poehlman, a démontré à plus d’un titre que les 100 premiers de vie de l’enfant constituent une opportunité à saisir pour assurer un meilleur développement à l’ enfant, une période pendant laquelle le cerveau du futur citoyen est modelé aussi en étant préventif en cette période de vie de l’enfant, chaque parent peut se faire économie de certaines crises ( enfant maladif, instable, difficulté à suivre une bonne scolarité etc.) sans oublier qu’il s’agit également d’un investissement pour le pays qui gagne en cadre et investit moins dans sa recherche de résolutions de conflits multiformes en ayant un fort potentiel humain . Et les recherches disent qu’une bonne nutrition pendant cette période peut radicalement changer le sort de millions d’enfants à priori condamné à travers le monde d’où la tenue de cet atelier pertinent et d’actualité et ces échanges devaient donc permettre aux acteurs du secteur de trouver les mesures idoines et d’être mieux outillés pour le bonheur des tous petits. Comme déclaré par Leila Bourahla, directrice de Save the Children Mali, la tenue de cette rencontre s’inscrit pleinement dans la vision de son organisme. « la cérémonie qui nous réunit ce matin s’inscrit en droite ligne avec la vision que nous portons pour le secteur de l’éducation du Mali à savoir accompagner l’Etat malien à trouver les voies et moyens qui contribueront significativement améliorer la santé des jeunes enfants » affirme Leila Bourahla avant d’ajouter « les thématiques nutrition, santé, éducation font partie des trois axes stratégiques qui motivent aujourd’hui les interventions de Save the Children à travers le monde et particulièrement au Mali. Le développement de la petite enfance avec toutes les implications constituent pour nous un domaine prioritaire qui justifie plus d’engagement et d’action intégrés ». Quant au ministre de l’éducation nationale, Kénénekouo dit Barthélemy Togo il a rappelé qu’avec ses partenaires, son département restait en perpétuelle réflexion pour développer des stratégies adéquates visant à améliorer les résultats scolaires en vue de mieux préparer les futures ressources humaines du pays. Et après avoir été à l’école des spécialités de la petite enfance, le ministre Togo avant de s’engager à leur soutenir dira : « investir dans ou pour le développement des jeunes enfants, c’est jeter les bases du développement socioéconomique certain et durable Nous devons des lors, nous orienter vers une approcher multisectorielle intégrée que place l’enfant et même le nouveau-né au centre de toutes nos attentions » affirme Mr Togo, rejoint par son homologue de la santé également engagée pour soutenir les actions de l’ONG Save the children en faveur des enfants du Mali.
Khadydiatou SANOGO/Maliweb.net