Promotion de la femme : Le MPFEF plaide pour la santé de la reproduction et la participation des femmes à la vie publique

0

Ce plaidoyer vise à surmonter les obstacles en vue de permettre aux femmes, de prendre part à la gestion publique de façon importante et de mener une vie reproductive épanouie

La salle des conférences de la Direction nationale de la promotion de la femme (DNPF), sise à Sabalibougou, a abrité, en fin de semaine dernière, une session de plaidoyer sur la place des femmes dans les instances de décision et leurs droits en santé de la reproduction au Mali. La session a porté sur les présentations suivantes : la loi  sur la santé de la reproduction au Mali ; les droits des femmes en matière de santé de la reproduction et la participation des femmes à la vie publique.

Deux interventions ont marqué la cérémonie d’ouverture de cette journée de plaidoyer. Celle du 3ème adjoint du maire de la commune V Adama Konaté, qui a consisté d’abord a remercié le ministère de la femme pour le choix porté sur sa commune.

Aussi, pour Adama Konaté, les thèmes retenus pour cette session de plaidoyer, démontrent à suffisance, la détermination de la direction nationale de la promotion de la femme, à mettre  tous les acteurs au même niveau d’information. Il a également promis que les autorités de la mairie  de la commune V, conformément à leur soutien à la cause de la femme, s’engagent à faire tous les efforts, pour consolider les acquis du partenariat avec « Affaires mondiales Canada » et la promotion sans cesse du genre.

Pour le ministre de la Promotion de la Femme, de l’Enfant et de la Famille, Dr Aïssata Kassa Traoré, cet atelier de plaidoyer est organisé à l’attention de l’association des municipalités du Mali (AMM), la Fédération nationale des associations de la société civile et le Haut Conseil  des Collectivités du Mali.

Au regard de la pertinence des thèmes qui sont d’actualité, la patronne en charge de la promotion féminine au Mali, a invité les participants à faire preuve d’abnégation et à une participation active aux débats. Cela pour qu’au sortir de ces échanges, des recommandations pertinentes soient formulées et qui puissent servir de levier. Ce qui pourrait permettre d’impliquer davantage les femmes, dans la vie publique et leur garantir les droits à la santé de la reproduction.

Toujours aux dires de Mme le ministre, malgré les avancées enregistrées, la représentativité des femmes aux organes et instances de décision, dans les organisations de la société civile, demeure faible. A titre d’exemple, au niveau national, elle est 22% au sein de la Fédération nationale des associations de santé communautaire. De même, au niveau régional, cette représentativité est de 17%.

A noter que cette session de plaidoyer a pu se tenir grâce à l’appui financier des « Affaires mondiales Canada », dans le cadre de l’appui budgétaire sectoriel.

Diakalia M Dembélé

Commentaires via Facebook :