L’organisation internationale, Oxfam, a lancé une mise en garde contre l’utilisation par les pays riches de la prolifération de médicaments de mauvaise qualité dans les pays en voie de développement. C’était à l’occasion de la conférence de haut niveau organisée par l’Interpol et l’Organisation mondiale de la propriété intellectuelle à Paris au mois de février dernier.
Dans les pays en développement, les médicaments de qualité médiocre ou non conformes aux normes mettent en danger les patients et la santé publique. L’Organisation mondiale de la Santé (OMS) estime qu’environ un pays sur trois n’est pas en mesure d’assurer un contrôle efficace des médicaments.
La prolifération des médicaments contrefaits ou de médiocre qualité ne doit pas être une excuse pour augmenter le prix payé par les plus pauvres, dit le rapport publié par l’organisation internationale Oxfam. Le rapport "Rester vigilant", lancé à l’occasion de la conférence de haut niveau, organisée par Interpol et l’Organisation mondiale de la propriété intellectuelle à Paris le 2 février, souligne qu’une meilleure réglementation des médicaments par les pays pauvres, plus que le renforcement des règles de propriété intellectuelle, est le meilleur moyen d’assurer des médicaments de qualité, sans danger et efficaces.
Plus de 2 milliards de personnes n’ont pas un accès régulier à des médicaments abordables et de qualité. L’OMS estime que 30% des pays ne sont pas en mesure de réglementer efficacement les médicaments.
Bien qu’il n’y ait pas de données concluantes sur la prévalence des médicaments de qualité médiocre ou falsifiés dans les pays en développement, des études indiquent que dans certains pays, jusqu’à 44% de certains types de médicaments, tels que les antipaludéens, ne sont pas de qualité suffisante. "Même si les pays riches s’inquiètent publiquement de cette menace réelle pour la santé publique, ils proposent des actions qui ne contribuent guère à résoudre ce problème " indique ledit rapport.
Source rapport Oxfam
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