La formation des comités de gestion des plaintes des projetsREDISSE III/COVID-19 permettra aux projets de rectifier par eux-mêmes les erreurs qu’ils auront à produire lors de leur mise en œuvre et atteindre les objectifs escomptés.
A Bamako est ouverte, le 5 octobre dernier à l’Hôtel MAEVA, une session de formation des comités de gestion des plaintes du projet régional de « Renforcement des Systèmes de Surveillance des Maladies en Afrique de l’Ouest (REDISSE) phase III et du projet d’Intervention d’Urgence (PIU). C’était sous la présidence du Dr Seydou Goïta, Coordinateur intérimaire du projet, et de Dr Moussa Koné, Directeur national de la Lutte contre les Maladies.
L’atelier s’inscrit dans le cadre de la formation des comités de gestion des plaintes des structures de santé et de prise en charge COVID-19 sur le mécanisme de gestion des plaintes au niveau national et régional dans les zones d’intervention des projets REDISSE III et d’Intervention d’Urgence COVID-19.
Il s’agit en effet de faire un aperçu sur les activités du projet REDISSE III/COVID-19, d’orienter et informer les comités de gestion des plaintes sur les concepts clés du mécanisme de gestion des plaintes, les principes du mécanisme de gestion des plaintes, les procédures de gestion des plaintes, les rôles et responsabilités et le fonctionnement du comité de gestion des plaintes et les rôles et responsabilités du point focal désigné au sein du comité de gestion des plaintes. Enfin faire un exercice de simulation sur le remplissage des formulaires types d’enregistrement des plaintes.
Selon le Coordinateur intérimaire du Projet, Dr Seydou Koïta, ce renforcement des capacités des acteurs aidera le projet dans la gestion des cas de plaintes qui vont surgir par-ci par-là lors de sa mise en œuvre relativement aux aspects sociaux et environnementaux.
Pour le Directeur de la lutte contre les maladies, Dr Moussa Koné, cette formation permettra de rendre efficaces et efficients lesdits comités pour mieux gérer les interventions du projet.
Missions des comités
Les comités de gestions des plaintes du projet veilleront à ce que les projets n’aient pas des impacts sanitaires, sociaux et environnementaux qui seront liés à la mise en œuvre de leurs activités sur les bénéficiaires. Ils vont jouer un rôle de médiateur dans les différends, notamment les préoccupations et les réclamations des bénéficiaires, qui sont les populations et les acteurs de l’Etat. Il ne s’agit pas des plaintes judiciaires, car les réclamations ou plaintes liées aux aspects judiciaires ne sont pas prises en charge par les comités de gestion. C’est un dialogue social, entre les différents acteurs, chaque fois qu’il y a des plaintes par rapport aux activités du projet. Ces comités vont intervenir pour gérer les cas de plaintes.
Il y a plusieurs mécanismes de gestion des plaintes dont les comités de gestion des plaintes au niveau local, des Cercles, des Régions. Mais aussi des Cellules d’arbitrage régionales et nationales. Les plaintes vont suivre jusqu’à l’arbitrage national s’elles n’ont pas été résolues aux niveaux inférieurs.
La finalité du Mécanisme de Gestion des Plaintes est de susciter l’adhésion et la participation des communautés et autres parties prenantes à l’atteinte des objectifs du Projet.Le REDISSE/PIU-COVID-19 se préoccupe du respect de l’équité et de la justice, de la dignité et de la participation des bénéficiaires, de la responsabilité mutuelle et de la transparence comme valeurs de référence dans l’exécution de leurs actions de développement, c’est pourquoi il s’engage à disposer d’un mécanisme de gestion des plaintes.
Les deux projets sont un financement de la Banque Mondiale.
Cyril Adohoun