Projet Target Malaria : Des moustiques OGM pour éradiquer le paludisme

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Le projet Target Malaria a organisé ce lundi 15 octobre un atelier de formation sur une nouvelle approche de lutte contre les vecteurs du paludisme basée sur l’utilisation des moustiques génétiquement modifiés. C’était au Point G, en présence d’une dizaine de journalistes.

Le paludisme suscite de nombreuses recherches. Parmi elles, les moustiques génétiquement modifiés. C’est une idée qui fait son chemin. Il faut dire qu’avec plus de 200 millions de victimes par an (estimation de l’OMS), il est un fléau mondial. 90 % de la population est exposée au parasite transmis par les moustiques. Les moustiques sont de plus en plus résistants aux médicaments antipaludiques et aux insecticides.

Selon le coordonnateur du projet, Mamadou B. Coulibaly, “Target Malaria” a pour objectif de lutter contre le paludisme en freinant la reproduction des moustiques anophèles.

“Nous avons besoin de revoir les outils de financement pour lutter contre le paludisme. Des collègues américains ont repéré ces travaux et les ont utilisés pour casser un gène particulier le gène Frep1, essentiel pour le développement du parasite. Si on casse ce gène, le parasite se développe moins bien dans le moustique et le moustique transmet moins bien la maladie”.

L’idée est donc de modifier génétiquement l’insecte pour le rendre inoffensif. Et la technique très prometteuse suscite beaucoup d’espoir dans les laboratoires.

Limiter la transmission ou éradiquer les vecteurs

Pour M. Coulibaly, cette étude ne peut être directement testée sur le terrain. “Notamment parce que le génome d’anophèle Gambiae est plus difficile que d’autres à manipuler. Il faut imaginer qu’avec les ciseaux moléculaires, vous coupez une séquence et la remplacer ensuite par une autre. Mais tout ça se passe dans l’œuf des moustiques. C’est tout petit. Il y a des risques de santé, de l’environnement dont il faut être conscient. Mais nous prendrons toutes les mesures pour répondre à ces risques”, a ajouté M Coulibaly.

Un avis de prudence à mettre en regard avec les centaines de millions de dollars actuellement investis sur ces moustiques OGM par la Fondation Bill et Mélinda Gates, le trust indien Tata  ou encore la Darpa, le département de recherche de la défense américaine.

Adama Diabaté

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4 COMMENTAIRES

  1. Salut
    La surfacturation et les taxes pénalisent les plus vulnérables en premier, surtout quand ça affecte les besoins essentiels!
    Besoins essentiels que voudraient (sur)taxer les Boboccidentaux, pourtant ce qu’ils devraient surtaxer en premier c’est leurs vacances qu’ils en prennent trop souvent (autant qu’il y a 52 week-ends) avec leurs semaines des 4 jours (après ils sont encore prétenti€ux de se prétendre productif…) certains terminent même leur semaine dès les jeudis, et bien tout ça ils pourraient s’en passer!
    Mais sans jalousie, qu’ils arrêtent de faire la morale alors qu’eux
    à peine revenu des vacances d’été, les Atlantistes pensent déjà à aller en vacances, Hallowen, puis Noel, puis les vacances d’hiver au ski

  2. VOICI L’ ARTICLE DE BASE, PUBLICATION SCIENTIFIQUE :

    http://www.voltairenet.org/IMG/pdf/10-1126_science-aat7664.pdf

    DONC, Mamadou B. Coulibaly SERA RESPONSABLE ET COMPTABLE DE TOUT ACTE POSE’ PAR SES “AMIS” DU PENTAGONE….

    NOUS SUIVONS DE PRES CETTE AFFAIRE, ET SAVONS AUSSI QUE Mamadou B. Coulibaly A DEJA’ EMPOCHE’ DE GROSSE SOMMES EN USD POUR SOUMETTRE LE MALI A’ CETTE TORTURE DU PENTAGONE.

    KAMISSA KAMARA, LA PINTADE FRANCO-AMERICAINE DU “DEEP-STATE” USA EST AUSSI SOMME’E …!

  3. Le Pentagone entend transformer des champs de céréales en OGM

    La revue Science publie une étude sur les recherches conduites par le Darpa (Defense Advanced Research Projects Agency) sur les « Insectes alliés ». Il apparaît que le Pentagone entend infecter des insectes avec des virus capables d’implanter des gênes dans des champs de céréales arrivés à maturité, c’est-à-dire de transformer des plantes normales en OGM.

    Selon les chercheurs de l’Institut Max Planck (Allemagne) et de l’université de Montpellier (France), cette technique pourrait également être utilisée comme arme pour détruire des cultures, sans que l’on sache comment stopper la propagation du virus.

    En tout état de cause, la dispersion de virus par des insectes infectés ne peut être contrôlée. Leur dissémination transformerait aléatoirement les plantes ici ou là.

    RÉSEAU VOLTAIRE | 7 OCTOBRE 2018

  4. Les expériences du Pentagone en Géorgie provoquent une épidémie de peste porcine en Belgique

    Les 100 000 pages de documents rendus publiques par l’ancien ministre géorgien de la Sécurité nationale, Igor Guiorgadze, laissent apparaître que le laboratoire de Gilead Sciences du Centre Richard Lugar de Tbilisi (Géorgie) poursuivait des tests d’armes chimiques et biologiques pour le Pentagone .

    Ces expériences, prétendument destinées à lutter contre l’hépatite C, ont coûté la vie à 73 patients dont au moins 49 ont été délibérément sacrifiés.

    Selon le responsable de la lutte biologique, chimique et nucléaire au ministère russe de la Défense, le général Igor Kirillov, les souches des animaux morts en 2007-18 de l’épidémie de peste porcine en Russie sont les mêmes que celles du centre Richard Lugar connues sous le nom de Georgie-2007.

    L’épidémie de peste porcine qui s’est propagée au cours de la décennie depuis la Géorgie vers la Chine d’une part, la Russie et les pays baltes d’autre part proviendrait donc, accidentellement ou volontairement, des expériences de Gilead Sciences.

    L’épidémie de peste porcine qui sévit actuellement en Belgique ne semblait pas liée à ce phénomène puisqu’elle est encore loin des zones contaminées. Cependant, le ministre wallon de l’Agriculture René Collin a révélé que l’origine de l’épidémie belge est la base militaire de Lagland, dans la province belge du Luxembourg. Des militaires ayant participé à des manœuvres de l’Otan dans les pays baltes y séjournent.

    Les documents en cours d’étude pourraient également permettre d’établir un lien entre les expériences de Gilead Sciences et les TIQUES porteuses de la fièvre hémorragique Crimée-Congo qui se propagent actuellement au Sud de la Russie.

    Parmi les documents révélés par Igor Guiorgadze figure également un brevet pour un drone capable de disséminer des INSECTES infectés ; une découverte à rapprocher des travaux du Darpa sur l’infection des cultures.

    La Russie a demandé des explications aux États-Unis et se prépare à saisir l’Organisation pour l’interdiction des armes chimiques (OIAC).

    RÉSEAU VOLTAIRE | 7 OCTOBRE 2018

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