Le Programme national de lutte contre la cécité (PNLC) en collaboration avec la Fondation N. Hilton Sightsavers a lancé, le 2 mai 2013, le projet d’élimination du trachome au Mali.
Quatre milliards de F CFA : c’est le budget du projet d’élimination du trachome au Mali. Ce fonds, mobilisé pour la période 2013 à 2016, sera utilisé de façon efficiente et idoine par les partenaires pour préserver ou sauver la vue des populations de 32 districts sanitaires endémiques de trachome, repartis entre les 8 régions.
Le projet permettra de maintenir un cadre de dialogue permanant entre les partenaires techniques et financiers et le ministère de la Santé, en vue d’améliorer l’accès des populations aux services de santé de qualité, à travers les soutiens multiformes.
Dans la phase de lutte contre le trachome, le PNLC a enregistré des succès avec l’appui des organisations non gouvernementales. C’est ainsi que le Mali est passé de la lutte à la phase de l’élimination.
Pour la présente opération, les PTF comptent non seulement apporter leur soutien aux activités de chirurgie du trichiasis, mais aussi la formation du personnel de santé. Autres volets concernés sont les activités IEC/CCC, la construction des latrines, le lavage du visage, la distribution de masse de l’azythromicine et de la tétracycline.
S’agissant de la collecte des données, un système de technologie des téléphones mobiles sera mise en place par le Programme national de lutte contre la cécité et appuyé par l’Agence nationale de télémédecine et informatique médicale (Antim). Ce système favorisera le déséquilibre de répartition entre le milieu rural et urbain et accroitre la production.
“La réussite du projet d’élimination du trachome dépend de la qualité des services offerts, la sensibilisation de la population et l’utilisation efficiente efficace des moyens mis à disposition”, a dit le porte-parole des PTF.
Il a attiré l’attention du ministre de la Santé sur le déséquilibre du personnel qualifié en ophtalmologie, dans le milieu rural et urbain. “La répartition équilibrée devrait être envisagée pour soulager les populations rurales, même si certaines ont du mal à respecter les bonnes pratiques d’hygiène et de salubrité”.
Nabila Ibrahim Sogoba
Accélération de la lutte contre le palu
Communiqué du ministère de la Santé
Le ministre de la Santé,a Soumana Makadji, se rendra à Nouakchott du 5 au 7 mai 2013, pour participer à la rencontre sous-régionale sur l’accélération de la lutte contre le paludisme dans 6 pays.
Les ministres de la Santé ont émis le souhait de coordonner leurs efforts pour accélérer la lutte contre le paludisme.
Lors de la rencontre les ministres de la Santé, les experts se pencheront sont les points suivants :
• Mettre à jour la stratification épidémiologique et opérationnelle de paludisme dans les six pays ;
• Passer en revue les forces, faiblesses, opportunités et menaces dans la lutte contre le paludisme en mettant l’accent sur les zones frontières et populations d’accès difficiles et déplacées (refugiés) ;
• Analyser le niveau de couverture des interventions prioritaires par groupe de population, zone géographique ;
• Développer un plan d’action conjoint triennal pour l’accélération de la lutte contre le paludisme mettant l’action sur les zones frontières ;
• Analyser les gaps financiers et identifier les sources de financements potentiels ;
• Préparer une déclaration des ministres de la Santé sur l’initiative.
Le but de cette initiative est de réduire de façon significative les cas de décès liés au paludisme en vue de la pré-élimination dans les zones frontalières.
Cellule de communication/ministère de la Santé