Le DG de la BICIM était accompagné pour l’occasion de nombreux cadres de la banque et siégeait aux côtés du Directeur du Programme national de lutte contre le paludisme (PNLP), Dr Diakalia Koné, du Directeur du Centre d’animation pédagogique (CAP) de Bamako Coura, Yaya Sangaré, et de la Directrice adjointe de l’Académie, Mme Kassibo Rokia Mariko.
Dans sa brève allocution, Marc Tempels a rappelé que la BICIM déployait son plan anti-paludisme au Mali depuis 2013, avec l’appui de la Fondation BNP Paribas. Ce qui a déjà permis de distribuer 12 500 moustiquaires imprégnées d’insecticide à longue durée d’action à plus de 25 556 personnes particulièrement sensibles.
L’innovation, en cette année 2015, est la distribution de 8 000 exemplaires d’une bande dessinée intitulée «Fanta, Kader, Madou et le paludisme», déclinaison malienne d’un ouvrage édité pour la première fois au Sénégal. Ce sont 8 CAP de la Rive droite qui en bénéficieront.
Le Directeur du PNLP appréciera ce partenariat public – privé en matière de promotion de la santé à sa juste valeur, signalant que l’impact néfaste des épisodes de paludisme aux plans scolaire, professionnel et économique, autant qu’en termes de mortalité, était indéniable, et le Directeur du CAP de Bamako Coura, se félicitant de cette formule innovante, promettra une utilisation judicieuse des ouvrages remis par la BICIM.
«Fanta, Kader, Madou et le paludisme» est une bande dessinée de 18 pages qui informe les jeunes lecteurs des modes de transmission et de prévention du paludisme, de l’importance du dépistage et du traitement précoce de cette maladie chez l’enfant et la femme enceinte et de l’efficacité de l’hygiène du milieu et de la lutte contre les vecteurs en matière de protection contre la maladie.
L’ambition est, en informant les élèves par le biais de la lecture, de les sensibiliser et de les amener à faire adopter les bonnes pratiques en matière de lutte contre le paludisme dans leurs familles et au sein des établissements scolaires qu’ils fréquentent. En une phrase, comme le dira le DG de la BICIM, pour «qu’ils soient des relais efficaces et contribuent à un changement durable de comportement au sein de la société».
Suivra la remise symbolique des premiers lots de livres aux responsables scolaires. Espérons que l’initiative portera fruits et que la BICIM procurera d’autres exemplaires de l’ouvrage, très facile à lire, joliment illustré et accessible à de très jeunes lecteurs, à de nombreux autres petits Maliens! Pourquoi pas en langues nationales également?
Ramata Diaouré
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