Prévention et prise en charge du cancer au Mali : Un seul appareil de radiothérapie à Bamako

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Le Réseau des Médias Africains pour la Promotion de la Santé et de l’Environnement (REMAPSEN-Mali) a organisé le mercredi 13 octobre 2021, un webinaire, sous forme de panel sur la prévention et la prise en charge du cancer au Mali. C’était  dans l’enceinte de l’OMS.

Avec la participation de plus de dix-neuf pays de la sous région, ce webinaire sur la prévention et la prise en charge du cancer était l’occasion pour les panélistes, à savoir, professeur Jean-Pierre Baptiste, représentant de l’OMS, docteur Sy Ousmane et professeur Téketé, de faire un bilan sur l’évolution du cancer dans la région africaine, particulièrement au Mali.

Tour à tour, les différents panélistes ont émerveillé l’assistance. Selon Jean-Pierre Baptiste, dans la région africaine, la proportion de femmes qui meurent d’un cancer du col de l’utérus est d’environ 68%, alors que la région ne représentait que 21% de la mortalité mondiale par cancer du col de l’utérus. Il a aussi certifié que si cette tendance actuelle se maintenait d’ici 2030, la mortalité par cancer du col de l’utérus passera à 400.000 dans le monde.

Selon Dr Ousmane Sy, les maladies non transmissibles (MNT) au Mali sont responsables de 56.000 décès par an. Soit, 30% de tous les décès. Pour lui, cette maladie est généralement causée par l’exposition à des facteurs génétiques, physiologiques, environnementaux  et même comportementaux. La meilleure façon de lutter contre elle est une formation continue des prestataires de santé et les dépistages. Ce panel a été une opportunité pour le docteur Sy de souligner les difficultés liées à leurs combats de tous les jours, vu que Bamako ne dispose que d’un seul appareil de radiothérapie. A cela, s’ajoute des difficultés de collecte des données de dépistage.

Le professeur Téketé s’est beaucoup appesanti sur le VPH (virus du papillome humain), une maladie sexuellement transmissible. Au moins 50% des hommes et femmes sexuellement actifs seront affectés par le VPH  génital à un moment de leur vie et 80% de ces femmes auront acquis le VPH génital avant 50 ans. Pour lui, seul le dépistage reste  le meilleur moyen de lutter contre le cancer du col de l’utérus.

Pour une meilleure connaissance sur ces maladies, les différents panélistes ont appelé les médias à s’impliquer dans la sensibilisation des populations pour le  dépistage.

Serigne Mbaye, stagiaire

 

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2 COMMENTAIRES

  1. Je ne pense pas que la sante publique et la lutte contre le cancer de sain sera gagne a travers la sante des institutions sanitaires ou la radiotherepie mais la detection primaire par les femme elles-memes, rien ne va remplacer la sante publique et la connaissance de la femme elle-meme, a bon entendeur, salut!

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