Présumés Vertus du Retardement, espacement ou limitation des naissances au Mali et Afrique:Des Politiques, Chercheurs Africains et Européens Contestent

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rnLa politique des naissances jusque là menée par nos Etats n’est pas appropriée et risque même d’avoir de fâcheuses conséquences sur l’avenir du pays. C’est ce qui ressort du constat fait par des chercheurs Européens, mais aussi africains. Ces derniers l’ont fait savoir  à la faveur de la conférence sous régionale sur le planning familiale à Ouagadougou la Semaine dernière. Des voix autorisées se font désormais entendre pour dénoncer la politique des gouvernements africains sur la question.

On reproche le plus souvent aux dirigeants africains leur suivisme aveugle pourvu que l’initiateur d’une nouvelle pratique appuie sa trouvaille par des arguments sonnants et trébuchants. Cela doit changer. Et pour cause, tandis que les chercheurs médicales occidentaux critiquent et déconseillent  par exemple le retardement des naissances, paradoxalement au même moment, des économistes européens craignent que le déclin tant annoncé de l’occident soit en corrélation avec la démographie. Des découvertes qui doivent faire réfléchir les africains.
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rnLes conséquences du planning, du retardement et de l’espacement des naissances
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rnL’une des préoccupations majeures des occidentaux, aujourd’hui, est la démographie. C’est-à-dire l’espacement ou limitation et le  retardement des naissances. Les chercheurs en médecine, les économistes et les chercheurs démographes sont, en effet, orientés vers la problématique du phénomène. De son coté, un centre de recherche médicale britannique a tiré la sonnette d’alarme sur les risques de stérilité liés au retardement des naissances. Selon l’étude de ce centre de recherche médicale britannique, la période la plus propice à l’enfantement se situe entre 20 et 35 ans. Au-delà des 35 ans, les risques de complication de naissance évoluent. « Les fausses couches, les grossesses extra-utérines aussi bien que le recours à l’accouchement par césarienne sont possibles», avancent ces chercheurs.
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rnAussi, les bébés conçus au-delà de 35 ans, seraient plus susceptibles de développer des troubles génétiques.  A cela s’ajoutent l’augmentation des naissances prématurées dans le cas de retardement de l’enfantement. 
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rnAussi, le centre de recherche médicale britannique  pointe du doigt ces campagnes contre la grossesse précoce et la sensibilisation aux moyens de contraceptions  poussant les jeunes à reporter indéfiniment leurs projets familiaux. Selon les chercheurs, le fait de retarder la grossesse trop longtemps provoque des risques d’infécondités multipliées. « A l’approche de la quarantaine, le spectre de la fausse couche se ferait plus menaçant avec un taux dépassant celui des naissances. d’autre part, la fertilité des hommes n’est pas épargnée non plus. Elle déclinerait progressivement à partir de 25 ans. Et les chercheurs d’estimer que deux années seraient nécessaires en moyenne pour permettre à un homme de 40 ans d’enclencher avec succès le processus reproductif et ce, même si la mère s’avère beaucoup plus jeunes que lui », avertit le centre de recherche… Bref, autant de conséquences pour la santé de la mère et de l’enfant. La situation s’avère beaucoup plus compliquée pour les pays en voie développement, comme le nôtre. Dans la mesure où l’accès à des soins de qualité et des  médicaments coutent  excessivement  chers au Mali.
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rnLes britanniques ne sont pas les seuls à s’opposer à cette politique. A la faveur d’une conférence internationale sur la planification qui s’est tenue dans la capitale burkinabé la semaine dernière M. Jean Pierre Guingan, chercheur démographe à l’Institut de recherches et de développement, a critiqué la manière la politique des Etats africains. Selon lui, le phénomène ne doit pas faire l’objet de sensibilisation. Le spécialiste des questions de population défend plutôt le libre choix. « Tout le monde a son mot dire. La femme, la famille, le couple, la communauté, chacun peut faire son libre choix », a-t-il martelé. 
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rnLe ministre sénégalais a rejoint le spécialiste européen des questions de population, « le phénomène ne doit pas être autorisé qu’au couple qui le désire », a-t-il dit.
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rnLe déclin démographique influe  sur l’économie
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rnDe leurs cotés, les économistes occidentaux se préoccupent aussi de la situation. Pour eux,  l’économie sera affectée par la problématique de la démographie.  Pour beaucoup d’économistes occidentaux, la pression démographique agit sur la demande des biens et services, déterminée cependant moins par ce facteur que par le pouvoir d’achat. d’où La célèbre formule « il n’y a de richesses que d’hommes » de Jean Bodin.
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rnPour ces économistes le cas de l’Afrique servira d’inspiration aux partisans de la limitation des naissances. d’autre part, à en croire à ces économistes,  la Russie, qui a appliqué 70 ans d’économie planifiée, en est sorti avec un taux de décroissance plus prononcé que n’importe quel pays de l’Europe occidentale. Cet état de fait est lié à la chute de la natalité dans ce  « pays, qui comptait 149 millions d’habitants en 1989 et qui  n’en compte aujourd’hui que 142 millions », soulignent les économistes.
rnLes économistes projettent que la faible croissance de l’économique  sera due à l’évolution lente de la démographie. Face à cette situation alarmante, l’Etat malien est fortement interpelé.

En clair, l’Etat malien doit-il continuer à encourager sans discernement l
rna politique de retardement des naissances au regard des révélations de ces éminents chercheurs ?

En somme, l’Etat malien mène en ce moment d’importantes campagnes de sensibilisation incitant les futurs parents à procréer pendant l’âge pourtant admis comme idéal pour l’exercice. La campagne est menée à coup de milliards de F CFA qui, on s’en doute, pourraient aider à assister  les couples.
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rnOumar Diakité
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