Les agents de l’Institut national de recherche en santé publique (Inrsp) sont fâchés depuis le début de la semaine dernière, à cause du non-paiement de leurs ristournes du dernier trimestre 2018. C’est pourquoi ils ont organisé hier, jeudi 17 janvier, un sit-in pour manifester leur colère. Un leader syndical approché par nos soins a exprimé toute son incompréhension face à la situation que ce service de recherche sanitaire traverse. “Nous ne pouvons pas comprendre que les autres structures sanitaires comme l’hôpital du Mali, même le Point G qui traverse des difficultés, puissent payer leurs agents, mais pour nous c’est le black-out. Il faut chaque fois qu’on s’exprime par des mouvements d’humeur pour que nous soyons remis dans nos droits” a regretté notre interlocuteur.
A l’en croire, la situation s’explique non pas par une tension de trésorerie, mais surtout par le refus du directeur général de l’Inrsp de signer le chèque afin que les agents puissent rentrer dans leurs droits.
Un autre agent rencontré sur les lieux ne décolère pas. En effet, il déplore la situation des employés qui ne sont pas, selon lui, dans de bonnes conditions de travail, notamment les permanents et surtout les contractuels.
En tout cas, tous les intervenants ont pointé un doigt accusateur vers le directeur de l’Inrsp qui gérerait le service comme son patrimoine privé. Sans pourtant dire quand le prochain coup d’éclat aura-t-il lieu, les responsables syndicaux projettent de se faire entendre afin que le personnel de l’Inrsp soit mis dans ses droits.
K. THERA