Le taux de vaccination des Maliens pour se protéger contre la Covid-19 reste encore bas, selon les observateurs. Une réticence qui demeure inquiétante. Pour inciter donc les population malienne à se faire vacciner par les vaccins homologués par l’OMS (Organisation Mondiale de la santé), l’ONG Initiative de soutien aux Femmes et Enfants du Mali (IFE-Mali), a lancé, à travers l’adjointe au Maire de la Commune IV de Bamako, Mme Touré Dédéou Bouya, le samedi 4 décembre 2021, à la Maison du Partenariat Bamako-Angers, son projet : « lutte contre la réticence à l’égard des vaccins anti-Covi-19 au Mali ». L’Ambassadeur de la Grande Bretagne au Mali, Barry Lowen, le coordinateur du projet, Adama Kouyaté, et plusieurs autres personnes ont été témoins dudit lancement pour accroître le taux de vaccination au Mali.
Financé intégralement par l’Ambassade de la Grande Bretagne au Mali à hauteur de 50 000 livres, soit 38.426.052 Fcfa, indique le coordinateur du projet, Adama Kouyaté, ledit projet vise à accroître l’acceptation du vaccin COVID-19 au sein des populations maliennes et lutter contre les fausses rumeurs sur les vaccins anti-Covid19 par le biais de diverses activités de sensibilisation communautaire impliquant des porte-paroles communautaires de confiance, des médias traditionnels et sociaux, et des sites mobiles de vaccination COVID-19.
Spécifiquement, précise Adama Kouyaté, le projet vise d’une part, à augmenter la connaissance des communautés cibles sur les vaccins anti-Covid-19 et renforcer l’acceptation des vaccins par une combinaison de diverses stratégies de communication pour le changement de comportement, y compris des causeries éducatives, des émissions radio interactives, des campagnes digitales sur les médias sociaux, et d’autre part, il vise à augmenter le nombre de personnes qui reçoivent les vaccins Covid-19 dans les régions de Koulikoro, Kayes, Ségou, Sikasso et le District de Bamako.
Ce projet qui finira en mars 2022, indique Adama Kouyaté, couvrira les régions de Koulikoro, de Kayes, de Ségou, de Sikasso et du District de Bamako. Les cibles pour mieux faire passer le message de sensibilisation, dit le coordinateur Kouyaté, seront les groupements des femmes, les chefs de ménages ; les grins (groupes de jeunes amis se réunissant régulièrement autour du thé pour discuter de l’actualité, du quotidien et des projets individuels des membres du grin), les places des transports en communs, les vendeurs ambulants et ouvriers. Comment les responsables du projet se prendront pour exécuter à hâteur de souhait le projet ? La réponse est simple.
Selon Adama Kouyaté, le projet sera exécuté à travers des causeries éducatives ; des émissions radio interactives pour promouvoir la vaccination contre la Covid-19; des campagnes digitales sur les réseaux sociaux ; des caravanes mobiles de sensibilisation et sites de vaccination.
Pour terminer son intervention, Adama Kouyaté a rappelé que compte tenu de la situation chaotique causée par la pandémie de la Covid-19 dans le monde, IFE Mali a focalisé une grande partie de ses efforts sur la lutte contre la Covid-19 dans les communautés vulnérables à travers des activités de sensibilisation sur le respect des gestes barrières. « En 2020, IFE Mali a bénéficié du financement des Nations Unis, d’organisation internationales y compris Osiwa et l’ambassade de la grande Bretagne au Mali pour la mise en œuvre des projets contre la propagation de la Covid-19 dans les zones vulnérables du Mali », a ajouté Adama Kouyaté.
L’ambassadeur de la grande Bretagne au Mali, Barry Lowen, a rappelé que son pays soutient ce projet, car la vaccination est très capitale contre la Covdi-19. «Tous les membres de la famille ont été vaccinés deux fois contre le Covid-19. Jusqu’ici, 90% de la population anglaise ont reçu la première dose. Et plus de 80% ont reçu la seconde dose.
Les vaccinations protègent les vies. Les résultats des études ont montré que les personnes vaccinées présentent un risque d’infection moins élevé par rapport au x personnes non vaccinées. Nous sommes tous frappés par cette pandémie. C’est pourquoi les Royaume-Unis s’engagent à promouvoir l’accès mondial de vaccin pour tous et une vaccination équitable pour tous avec des vaccins confirmés par l’OMS. On a injecté plus de 421 milliards de FCFA. C’est dans le cadre de cette lutte que le Mali vient d’avoir ce fonds. Les vaccins peuvent provoquer des effets secondaires, mais les risques de décès sont plus chez les personnes non vaccinées», a conseillé fortement Barry Lowen.
A savoir que l’IFE Mali est une organisation à but non lucratif ayant pour mission de promouvoir les droits fondamentaux des femmes et enfants vivant dans les communautés défavorisées. IFE-Mali focalise ses efforts sur l’éducation, la protection et le développement socio-économique des femmes.
Hadama B. Fofana
« IL EST POSSIBLE QUE NOUS AYONS BESOIN D’UNE QUATRIÈME DOSE », ANNONCE DELFRAISSY
Jeudi, 9 décembre, 2021 – 19:28
En attendant la cinquième bien sûr…
Le président du conseil scientifique n’exclue pas la possibilité d’avoir recours à une quatrième dose de vaccin contre le Covid-19 « à un moment donné ».
« Il est possible que nous ayons besoin à un moment donné d’une quatrième dose ». C’est ce qu’a déclaré le président du conseil scientifique Jean-François Delfraissy, au cours d’une audition au Sénat ce mercredi matin, au cours de laquelle le professeur de médecine répondait aux questions des sénateurs au sujet de vaccination et notamment de la troisième dose de vaccin, aussi appelée dose de rappel.
Le professeur a rappelé qu’après cette dose de rappel, la réponse immunitaire était démultipliée. Reste à savoir pour combien de temps. « Je ne sais pas si l’on aura besoin d’une quatrième dose. Je ne sais pas où en est l’immunité au bout de trois mois », a déclaré le président du conseil scientifique. « Il est possible que le « boost » de la troisième dose soit durable dans le temps mais il est aussi possible que nous ayons besoin d’une quatrième dose », a dit M. Delfraissy, alors que les rendez-vous pour effectuer la troisième dose de vaccin sont pris d’assaut.
La vaccination va-t-elle pour autant suffire à limiter la cinquième vague ?
« Non », a répondu le Professeur Delfraissy, qui plaide pour l’utilisation de « l’ensemble de la boîte à outils », aux premiers rangs desquels les gestes barrières et la limitation des contacts sociaux afin de limiter la propagation du virus, à quelques jours du début des vacances de fin d’année. «
Les fêtes pourront avoir lieu mais le fait de limiter le nombre de convives, de se faire un test avant, de vérifier que les plus âgés sont vaccinés… C’est du bon sens », a-t-il estimé.
POURQUOI ALORS NE PAS METTRE LES VACCINÉS SOUS PERFUSION PERMANENTE, CAR CELA PERMETTRAIT D’ ÉVITER L’ UTILISATION ABUSIVE DE “RAPPEL”, DE “BOOSTING” ETC… ET SAUVER LA PAUVRE LANGUE FRANCAISE, LA LANGUE DU SIMULACRE ET DU MENSONGE SANS VERGOGNE…
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