Pour contribuer à la réduction de la mortalité néonatale : World Vision lance aujourd’hui sa nouvelle campagne ” Santé: les enfants d’abord ! “

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L’organisation internationale Vision du Monde procédera au lancement de sa toute nouvelle campagne intitulée ” Santé : les enfants d’abord ” ici au Mali. Cette initiative qui durera trois ans coutera à l’ONG 50 millions de F CFA par an. Elle a pour objectif  essentiel  de contribuer à réduire les décès d’enfants de moins de 5 ans.

Le chef de projet de la campagne "Santé les enfants d'abord, Dr Jeremii Goita et Mme Yolande Fouda, coordinatrice régionale d'Afrique de l'Ouest basée à Dakar
Le chef de projet de la campagne “Santé les enfants d’abord, Dr Jeremii Goita et Mme Yolande Fouda, coordinatrice régionale d’Afrique de l’Ouest basée à Dakar

En prélude à l’évènement, les journalistes ont été briefés  lors d’un point de presse tenue à la maison de la presse le mardi dernier sur les motifs de la campagne de plaidoyer ” Santé: les enfants d’abord “. La conférence était animée par Dr Jérémi Goita, chef de projet de la campagne  ” Santé les enfants d’abord   et Mme Yolande Fouda, Coordinatrice régionale d’Afrique de l’ouest de la même campagne basée à Dakar.

Cette campagne  comme l’a dit, Dr Jeremi,  part du constat que beaucoup d’enfants de moins de cinq ans meurent chaque année de causes évitables  au Mali dues, entre autres, à la malnutrition, la diarrhée ou encore les infections respiratoires.  Ce projet entre dans le cadre de l’atteinte des objectifs du millénaire pour le développement liés à la santé maternelle, néonatale et infantile au Mali a signalé Dr Jeremi.

Ainsi, il dira que la campagne prévoit d’atteindre 146 975 enfants de  moins de cinq ans et leurs mères. De même 40 827 femmes enceintes et 367 441 femmes en âge de procréer dans les régions de Kayes, Koulikoro, Bamako, Ségou et Mopti  seront aussi ciblées à précisé Dr Goita. Car selon l’orateur, World Vision considère la santé comme un problème de développement. C’est pour cela que la campagne vise à attirer l’attention sur les problèmes liés à l’inefficacité des systèmes de santé à répondre aux besoins des mères et des enfants, la défaillance des dirigeants à s’attaquer à la santé maternelle et infantile et le maintien des barrières entre l’offre et la demande qui empêchent les femmes et les enfants d’accéder à des services de santé en temps opportun.

Pour  Mme Yolande  Fouda,  investir dans la santé est moins cher que soigner un malade C’est pourquoi, elle a lancé un appel aux pouvoirs publics de tenir leur engagement en augmentant le budget alloué à la santé conformément aux recommandations d’Abuja. Au Mali moins de 10% du budget est consacré aux soins de santé. Toute chose qui pourrait aux dires de Mme Yolande, empêcher l’atteinte des OMD.

 

Ramata TEMBELY

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