Plus de 10 milliards de F CFA d’investissement pour un nouvel hôpital, des Cscom, une école de santé : c’est le bilan sanitaire de la visite du président IBK à Mopti. Le ministre de la Santé et de l’Hygiène publique, Ousmane Koné, est heureux de ses acquis.
La région de Mopti, qui est à cheval entre les régions du Nord et du Sud, vient de bénéficier de nouvelles infrastructures sanitaires qui la placent dans les rang des hôpitaux de 2e référence, voire de troisième.
Le ministre de la Santé et de l’Hygiène publique, Ousmane Koné, a adressé une salutation chaleureuse aux partenaires français et belges grâce auxquels les projets ont vu le jour.
L’hôpital est bâti sur une superficie de 5 ha, composante principale du Programme d’appui au Prodess en 5e région. Il a été financé conjointement et à parts égales par l’Agence française de développement et le Royaume de Belgique, pour un montant global de 16 millions d’euros, soit près de 10,5 milliards de F CFA.
Le programme a permis plusieurs activités : contribution au financement des plans opérationnels de la région de Mopti de 2005 à 2010, création ou revitalisation de 10 mutuelles de santé, médicalisation de 10 Cscom, prise en charge de plusieurs sessions de formations continues, construction et équipement du Centre de santé de référence de Youwarou.
A ses réalisations, il faut ajouter la construction de l’Institut national de formation en sciences de la santé de Mopti, de trois logements d’astreinte et de 4 Cscom par l’Etat malien à hauteur de 1 376 754 750 F CFA.
La capacité de l’hôpital
L’hôpital Sominé Dolo de Mopti à Sévaré est un joyau architectural de 12 000 m2 de surface bâtie. Il compte 122 lits extensibles à 140. Il emploie 133 agents toutes catégories confondues. La réalisation de l’hôpital a coûté 6,268 milliards de F CFA dont 4,903 milliards pour le génie civil. Les travaux de construction avaient été lancés le 10 mai 2010 par le président ATT pour une duré de 25 mois.
L’hôpital, qui a effectué son transfert, conformément au plan adopté par les organes délibérants, a ouvert ses portes aux patients le 8 octobre 2012. Il a joué un grand rôle dans la prise en charge des blessés pendant la reconquête du Nord.
A ce titre, il a bénéficié de l’installation d’un scanner de 16 barrettes et de la numérisation de son appareil de radiographie grâce au programme de renforcement de capacité des structures de santé à la lisière de la zone occupée, financé par le Royaume des Pays-Bas.
Cela lui a permis d’avoir le même plateau technique que les hôpitaux de 3e référence avec la possibilité d’accueillir la télémédecine.
Ousmane Daou