C”est sur une note d’espoir et d’engagement à réussir la phase d’accélération 2016-2020 que les lampions se sont éteints sur la 4ème rencontre du partenariat d’Ouagadougou. Pour les 4 prochaines années, il s’agira de consolider les acquis, libérer le potentiel existant et intensifier les interventions à haut impact. Ainsi, l’engagement a été fait pour doubler l’objectif initial et atteindre plus de 2,2 millions de femmes additionnelles sous méthodes contraceptives modernes d’ici 2020. La directrice de l’unité de Coordination du Partenariat de Ouagadougou, FatimataSy, s’est félicitée des résultats auxquels les différents pays sont parvenus au cours de la première phase. Tout en relevant que le financement pour la planification familiale a connu une hausse de 2012 à 2014.
Ainsi, la période 2016-2020 est placée sous le slogan: “le partenariat de Ouagadougou : la phase d’accélération “. Cette phase va consister à enrôler 2,2 millions de femmes additionnelles sous méthodes contraceptives modernes d’ici 2020. Et les représentants des neuf pays qui composent le partenariat de Ouagadougou à savoir le Bénin, le Burkina, la Côte d’Ivoire, la Guinée, le Mali, la Mauritanie, le Niger, le Togo et le Sénégal se sont s’engagés à atteindre l’objectif fixé. La délégation du Mali était conduite par Dr Marguerite Dembélé, chef de la division planification familiale à la direction nationale de la Santé. Elle était accompagnée par des représentants de la société civile, des jeunes ambassadeurs pour la relance de la planification familiale et du Réseau islamique population et développement (RIPOD). Le Partenariat de Ougadougou veut accélérer les progrès en PF en soutenant des interventions concentrées sur : la démocratisation en faisant de la PF un droit et la rendre disponible et accessible à tous. Les conclusions des travaux ont aussi mis l’accent sur le renforcement des cadres de concertations existants au niveau des différents pays. En passant par la démédicalisation de la PF. Toute chose qui permettra d’améliorer l’accès à la PF et la prise en compte de l’aspect jeune dans les nouveaux plans d’actions nationaux. Pour Mme FatimataSy de l’Unité de Coordination du partenariat d’Ouagadougou, la deuxième génération qui s’étend de 2016 à 2020, va passer à l’échelle des bonnes pratiques tout en prenant en compte les objectifs du développement durable. De même, des activités porteuses à haut impact seront mises en œuvre. ” Partant des succès et des erreurs, les plans de deuxième génération doivent prendre en compte l’aspect jeune” a-t-elle fait savoir. Mme Sy de rappeler que les objectifs issus des travaux de la 4ème réunion annuelle du PO ont été soumis à la réunion des ministres de la Santé des neuf pays, tenue les 14 et 15 décembre à Dakar pour validation. ” Avec plus de 200 participants, les attentes de la rencontre ont été comblés ” a-t-elle ajouté. Si le Mali s’était engagé à mettre sous méthodes modernes de contraception d’environ 326. 197 en 2013 à 621.117 en 2018, de nos jours, elle n’a pu enrôler que 85.000 femmes. Ces résultats sont largement en deçà des attentes. Rappelons qu’avant la clôture des travaux, Mme FatimataSy a animé une conférence de presse. Le panel était animé par Mme AgboHouiMouinatou Olga, directrice de la Santé de la mère et de l’enfant au ministère de la Santé du Bénin, du directeur exécutif de l’Association béninoise pour la promotion de la famille représentant la coalition des Organisations de la société civile, M. Sossou Yves Messan et Mme Margot Fan Nestock de la fondation William et FlokHenlett. Au cours de la rencontre, les partenaires ont réaffirmé leur engagement à soutenir le partenariat de Ougadougou en vue d’atteindre les objectifs fixés.
Ramata TEMBELY
Envoyée spéciale