Le ministère de la Santé et de l’Hygiène publique a organisé la 13ème édition de la campagne nationale de promotion de la planification familiale. Le thème retenu : “Une jeunesse responsable et engagée en faveur de la planification familiale au Mali, un moyen pour atteindre le dividende démographique”. Présidée par la Première dame, Mme Keita Aminata Maïga, la cérémonie d’ouverture a enregistrée la présence du Pr Samba Sow, ministre, ministre de la Santé et les partenaires techniques et financiers. C’était le 24 août 2017, au Palais de la culture Amadou Hampâté Ba.
La campagne de 2017 est l’occasion de faire un pas vers l’atteinte d’un des Objectifs pour un développement durable (ODD) du Plan d’action national de planification familiale (PANPF) et d’assurer la disponibilité des services. Elle mettra l’accent sur la mobilisation des jeunes et des femmes dans les zones à faible prévalence contraceptive.
La campagne, ambitionne d’accroitre le nombre actuel d’utilisatrices des services de la Planification Familiale (PF), (en mettant l’accent sur les méthodes contraceptives de longue durée d’action MLDA et de contribuer à réduire le taux de mortalité maternelle et infantile au Mali.
Selon les organisateurs, au Mali, la faible utilisation des services de santé de la reproduction en général et de la Planification Familiale (PF) en particulier, contribue beaucoup aux maladies ou aux décès des femmes pendant et/ou après l’accouchement et des enfants de moins d’un an. “Cette situation est, entre autres, la suite logique de certaines pratiques préjudiciables à la santé parmi lesquelles les grossesses non désirées, précoces, rapprochées, tardives, les avortements spontanés et provoqués, la recherche tardive de soins, les difficultés d’accès et l’insuffisance de soins obstétricaux et néonataux adéquats”, ont regretté. Selon la 5ème EDSM V 2012-2013 au Mali, l’utilisation actuelle des méthodes de contraception moderne est très faible, soit 9,9%, le nombre d’enfants par femme est 6,1.
Cette situation est la preuve de l’existence de besoins importants non couverts en matière d’offre de services de planification familiale qui est de l’ordre de 26% en dépit de l’existence de la loi 02-044 relative à la santé de la reproduction, promulguée le 24 juin 2002 qui met en avant les droits des couples et des individus en matière de santé de la reproduction. La conséquence directe de cette faible prévalence est l’accroissement rapide de la population du pays.
Cheick Hassane
Santé de la reproduction :
Des jeunes ambassadeurs du Mali formés
Des jeunes ambassadeurs ont été initiés au concept des Tics, la santé de la reproduction du 24 au 26 aout 2017 à la faveur d’un atelier organisé à l’AMPPF par l’Intrahealth international à travers ses partenaires.
Des sessions de formation d’une vingtaine des jeunes ambassadeurs dans la santé de reproduction de la planification familiale sur le Tics, la santé de la reproduction se sont déroulées du 24 au 26 aout 2017 à l’AMPPF. Il s’agissait d’utiliser le blogging et les médias sociaux pour l’éducation sexuelle des jeunes, le plaidoyer pour la santé de la reproduction des jeunes et la promotion de la planification familiale.
La cérémonie de clôture était présidée par Cheick Oumar Touré, directeur d’Intrahealth international, en présence du formateur Senam Beheton, du représentant des organisations de la société civile, Namory Touré, du directeur du projet CS4FP, Dr. Moctar Diallo et notre consœur Sorofing Traoré, présidente des jeunes ambassadeurs au Mali.
Au cours de la journée, les jeunes ambassadeurs ont été initiés, entre autres, à la presence digitale (facebook, twitter, instangram), aux notions blogging, de la stratégie de production de contenus de qualité, de la stratégie de promotion d’un blog et la collecte et analyse des statistiques. Durant les trois, les jeunes ambassadeurs ont créé et animer un compte sur les réseaux sociaux, de gérer un blog, produire du contenu de qualité. Ils ont analysés aussi les statistiques d’un blog et promouvoir efficacement un blog.
Le directeur d’Intrahealth international, Cheick Oumar Touré dira que ces formations permis de prendre conscience de l’importance des médias sociaux, et de les intégrer dans leur stratégie de communication. “Vous êtes l’espoir de notre pays. Vous n’êtes pas les jeunes ambassadeurs de Bamako mais du Mali”, a-t-il souligné.
Le représentant des organisations de la société civile, Namory Touré, a rappelé que depuis la mise en place des OSC en Mali, Intrahealth international a été la première à soutenue ses actions. Pour lui, la planification familiale est une question de sécurité, de développement et d’instruction.
Dans les jours à venir, les jeunes ambassadeurs du Mali vont faire des compétitions avec ses homologues du Togo, du Bénin, de la Mauritanie, de la Coté d’Ivoire, de la Guinée, du Niger du Burkina Faso et du Sénégal.
Cheick Hassane