Partenariat CANAM / ASSEP : AMO à Sikasso

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Canam

Le but  de cette caravane était pour  les journalistes de pouvoir s’imprégner des réalités sur le terrain quant à l’application de l’AMO.

Cette caravane qui était dirigée par le secrétaire général de l’ASSEP, Bassidiki Touré, directeur de publication du journal Le Guido et le trésorier, Ibrahim Yattara, directeur de publication de L’Informateur a sillonné des centres de santé de référence et des pharmacies de Bougouni, Nièna et Sikasso. Les caravaniers ont échangé avec des prestataires ; des structures conventionnées et des bénéficiaires.

Partit de Bamako vers 7 heures la délégation est arrivée au centre de santé de référence de Bougouni  vers  11 heures, où elle trouva sur place le Dr Bouaré Mariam de la CANAM, le médecin chef Brahima Bamba et Kola Sow du service communication de la direction de la CANAM.

Pour le médecin chef du CSREF de Bougouni, la prestation de l’AMO s’améliore de plus en plus. Selon lui, en 2012, le centre n’a reçu que 60 patients bénéficiaires, et en 2014, le nombre de patients inscrit à l’AMO a dépassé la moyenne de 600.

Selon Dr Bouaré Mariam, l’AMO fonctionne à merveille au niveau du centre de santé de Bougouni, et le ravitaillement en médicament au niveau des structures conventionnées ne pose pas problème. Cependant, elle a déploré le fait que sur cinq pharmacies  conventionnées, deux dont la pharmacie « Banimonotié » refuse de satisfaire la clientèle de la CANAM.

Pour  Mme Sanogo Minata Koita, enseignante de son état et assurée de la CANAM, que nous avons rencontré dans la cours, dira que l’inscription de son mari à l’AMO, a permis à toute la famille d’être couverte par l’AMO et de réduire considérablement les frais d’ordonnance. «  L’AMO, nous permet d’avoir des médicaments à moindre coût, et nous incite le plus souvent à amener  nos  enfants au centre de santé, chose qu’on n’avait jadis peur à cause du coût très élevé des frais de l’ordonnance. Pour une ordonnance de 10 000 FCFA,  vous ne payer que moins de 3500FCFA quand vous êtes inscrit à l’AMO. Nous ne poumons qu’encourager la population malienne à adhérer à l’AMO, qui n’avait pas été comprise par cette population, cela à cause du manque de communication la concernant » a-t-elle fait remarquer. Selon elle, il n’ y a pas de difficultés majeures à Bougouni lié au service de l’AMO, « Moi et mon mari nous avons commencé à bénéficier de l’AMO à partir de nos récépissés et depuis ce jour jusqu’à maintenant nous n’avons pas eu de difficulté ».

La délégation a aussi rencontre le gérant « Boubouphar », une pharmacie conventionnée à Bougouni. Souleymane Sylla dira aux caravaniers qu’avec l’arrivée de l’AMO, leur offre d’affaires a augmenté et que leurs factures sont  réglées par la CANAM dans un court délai. L’AMO, a-t-il fait savoir, a été bénéfique pour les assurés qui ne payent que 30% du montant prescrit.

A Nièna, ville située à 75 km de Sikasso, la délégation a rencontré, le Dr Oumar Maïga, médecin chef de CSREF crée en novembre 2013. IL a indiqué que l’AMO est effective à Nièna. Pour lui, la seule difficulté à laquelle il est confronté, est le problème de logistique car n’ayant qu’un seul ordinateur portable pour le CSREF.

A Sikasso, la délégation a rencontre, le Dr Youssouf Diakité, DGA de l’hôpital  régional  de Sikasso. Il a fait savoir que depuis l’avènement de l’AMO l’hôpital a accompagné le processus par des formations. L’AMO  à Sikasso marche malgré les difficultés. La difficulté d’identification des cartes des adhérents, on a souvent du mal a se situer par rapport aux  statisques et a dans  le paiement des structures conventionées. Selon lui, à la date d’aujourd’hui, le paiement n’est pas effective  quelque retard du paiement de la CANAM et de l’ANAM, ici nous avons 18 pharmacies conventionnés.

Selon le point focal de l’AMO de Sikasso, jusqu’en Décembre 2014 on avait 511344 assurés. Dans le processus de l’AMO la communication et la sensibilisation pour les prestations d’immatriculation de toutes les personnes.

Fatoumata N Traoré

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