Obésité : Un mal qui prend de l’ampleur au Mali

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Caractérisée par une accumulation anormale ou excessive de graisse dans le corps, qui peut nuire à la santé, l’obésité gagne du terrain. Dr. Al Mahady Touré, spécialiste en santé publique internationale, explique qu’elle peut être traitée.

« Elle se traite par un suivi médical régulier permettant de prévenir certaines complications. Le calcul de l’indice de masse corporelle (IMC) se fait en divisant le poids en kg par la taille en mètre carré », explique Dr. Al Mahady. Ce calcul permet de déterminer si un individu a un poids normal, s’il est en surpoids ou obèse.

Selon l’Organisation mondiale de la santé (OMS), cette valeur ne doit pas dépasser 25 chez l’homme et 24 chez la femme. Les types d’obésité sont ; l’obésité modérée à sévère si l’IMC est compris entre 30-40, c’est-à-dire que les kilogrammes en trop commencent à devenir un souci. L’obésité morbide si l’IMC est supérieur à 40.

On distingue aussi l’obésité gynoïde d’où la masse grasse s’installe plutôt en bas du corps. Celle-ci a moins d’incidence sur la santé entraînant moins de soucis articulaires. Et avec  l’obésité androïde, la masse s’installe dans le haut du corps. Elle est dangereuse pour la santé entraînant des problèmes d’hypertension, de diabète ou des troubles cardiovasculaires.

Aux dires du docteur, il existe une différence entre être en surpoids et être obèse et cela se détermine avec le calcul de l’IMC.

« J’ai commencé à prendre du poids suite à un choc psychologique. J’étais mal dans ma peau renfermée sur moi-même. La nourriture était un refuge. Je mangeais deux à trois fois après chaque repas. J’ai commencé à prendre du poids avec des malaises. Après je me suis prise en main et je suis allée voir un médecin. C’est après ses conseils et le régime bien suivi que je me suis reprise», témoigne Fanta Keïta, une ancienne obèse.

Le médecin conseille de savoir choisir ce qu’on mange, tout en évitant surtout trop de graisse et trop de sucre, ne pas manger entre les repas ni grignoter, éviter la sédentarité en pratiquant un sport adapté.

Aïchatou Konaré

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Feuilles de laurier : Au-delà de l’arôme

Beaucoup de femmes ajoutent des feuilles de laurier à nos aliments, en particulier de la viande rouge et de la viande de volaille. Afin d’apporter une autre saveur aux différents mets cuisinés sans connaître ses bienfaits sur notre santé. Dr. Moribou Traoré nutritionniste explique.

Le laurier est une plante de la famille des lauracées. Cette plante aromatique et médicinale est originaire du bassin méditerranéen. Réputé pour ses propriétés médicinales, ses multiples vertus profitent au plus grand nombre. L’ajout de feuilles de laurier à la viande transforme les triglycérides en acides gras monoinsaturés. Des études scientifiques récentes ont montré que les feuilles de laurier présentaient de nombreux avantages.

Elles aident à se débarrasser de nombreux problèmes de santé et maladies graves. « La feuille de laurier traite les maux de tête sévères ; les troubles digestifs, aide à éliminer les grumeaux, les brûlures d’estomac, l’acidité, la constipation. Elles régulent les selles, abaissent la glycémie. La feuille de laurier est également un antioxydant, permettant au corps de produire de l’insuline ».

Très utile dans le traitement du rhume, de la grippe et de la toux sévère, la feuille de laurier protège le cœur des attaques, élimine l’insomnie et l’anxiété, si pris avant le coucher, vous aide à vous détendre et à dormir paisiblement. « Boire une tasse de feuilles de laurier bouillies deux fois par jour brise les calculs rénaux et guérit les infections … », souligne Dr. Moribou Traoré.

 

Aïchatou Konaré

 

 

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