Nouveau contrat-plan 2017-2018 de la Pharmacie Populaire du Mali : Le PDG appelle à une vulgarisation du document

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Informer l’opinion nationale  sur le tout  contrat-plan de la pharmacie populaire du Mali (PPM), ses avantages  et ses innovations. Voilà d’un trait l’essentiel d’une conférence de presse animée le vendredi 17 novembre dernier dans les locaux de la PPM. C’était, sous la houlette du Président Directeur Général (PDG), Dr Moussa SANOGO, qui avait à ses côtés M. Mahamadou SAMAKE, conseiller juridique et d’autres cadres de la PPM.

Déterminer les engagements de l’État et la Pharmacie Populaire du Mali pour atteindre les objectifs fixés ; déterminer les indicateurs de suivi des activités et de mesure de performance pour permettre à l’État d’évaluer le degré de réalisation des objectifs, définir la structure et les procédures de suivi du contrat plan. Autant d’objectifs du nouveau contrat plan de la PPM, 8ème du genre.

Le contrat-plan, selon le PDG qui lie la pharmacie populaire du Mali  est un document contractuel qui lie l’État à la PPM. Et qui est signé par le   Ministre de l’économie et des finances,  le  Ministre de la santé et de  l’hygiène publique et le PDG de la Pharmacie populaire du Mali.  Et d’ajouter que ce contrat plan s’inscrit dans le cadre triennal de la politique sanitaire et pharmaceutique de la république du Mali qui a des prévisions et des objectifs à atteindre sur le plan  économique.

Au plan juridique, selon M. Mamadou SAMAKE, ledit document met en rapport  la pharmacie populaire du Mali et  l’État qui est représenté par le ministère de l’économie et des finances et le ministère de la santé et de l’hygiène publique. Un  contrat-plan  dans son acception juridique est un acte de prévision et d’exécution. En d’autres termes, c’est une convention entre deux parties qui tombent d’accord sur quelque chose. Pour cette raison, l’État, et la PPM qui est un établissement public à caractère commercial et industriel, mettent en œuvre la politique pharmaceutique de la république du Mali. Pour ce faire,  L’État a l’obligation de faire de la PPM son partenaire prioritaire  dans l’application de sa politique sanitaire et pharmaceutique. Et la PPM de son côté, a l’obligation de mener à bien dans le cadre des prescriptions qui sont contenues dans le contrat-plan cette politique sanitaire et pharmaceutique.

À ses dires, ce contrat plan a une double portée. Il  assure la santé de la population, en luttant contre la fraude,  car seule la pharmacie est habilitée à intervenir dans le domaine des produits de santé.

Dans son intervention, M. Samaké a aussi évoqué que ce nouveau contrat plan contribue à l’économie nationale, en faisant savoir que quand l’État et la pharmacie populaire interviennent dans le cadre de ce contrat, nul ne peut  obérer les finances publiques et chacun  sera obligé de passer en ce qui concerne les marchés de fourniture des médicaments par la direction nationale des marchés publiques qui en garantie la sincérité financière.

Poursuivant son intervention, il dira qu’aucune structure nationale ou internationale ne peut concurrencer la PPM en ce qui concerne l’exécution de ce contrat-plan qui s’impose d’ailleurs à tout le monde. Et d’ajouter que  l’application de ce contrat-plan apporte une protection, vis-à-vis, des structures  qui interviennent dans le cadre de la mise en place de la politique sanitaire de l’État indépendantes de la PPM. En même temps, que  toutes les structures publiques ou administratives sont  obligées de respecter les prescriptions de ce contrat plan, notamment les clients administratifs.

Et M. Samaké d’ajouter aussi que  dans ce contrat-plan,  la PPM a une obligation qui est au-dessus, car elle est amenée à vendre ou à distribuer des produits qui sont compatibles au pouvoir d’achat de la population. « C’est la structure la mieux indiquée que tout le monde doit soutenir dans le cadre de la politique sanitaire et pharmaceutique de notre pays » a-t-il indiqué.

Parlant des innovations, le PDG de la PPM dira que contrairement au précédent, le nouveau contrat-plan procède à la collecte et à la validation des besoins. À  ses dires, la PPM  dispose désormais d’une base de données qui lui permet de faire les planifications en intégrant les évolutions, les changements environnementaux. Et ce pour adapter mieux l’offre  de service à la demande. Il a également parlé de  la définition du périmètre concerné par les produits prévus dans le cadre de ce contrat-plan qui englobe désormais les médicaments essentiels, les réactifs, les consommables médicaux et les dispositifs médicaux. D’autres innovations selon le PDG, c’est qu’au-delàs des produits, l’État  peut solliciter la PPM pour des missions  auxquelles, la PPM peut  donner des réponses adéquates. À  cela s’ajoutent,  la lutte contre la fraude et  l’autorisation de dépannage qui propose un dépannage pour la structure qui formule la demande, avant que la PPM ne dispose des produits commandés et de procéder à leur approvisionnement.

« Tous ce que nous faisons dans le système de santé, la finalité recherchée est la bonne santé pour tous.  Le  droit à la santé est un droit constitutionnel et les malades n’ont pas besoin de tous ceux que nous faisons pour qu’ils puissent avoir les médicaments. L’état, les institutions publiques, nous avons l’obligation d’apporter le soutien, l’apport et l’assistance nécessaire pour donner une égalité de chance à tous les citoyens, d’accéder à des produits de qualité à des coûts raisonnables et là où ils trouvent » a conclus le PDG de la PPM le Dr Moussa Sanogo.

Adama Coulibaly

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