Mutilations génitales féminines : La nécessité d’une offensive juridique s’impose

2

Pour mettre un terme à toutes pratiques de mutilations génitales féminines dans les trois pays de l’Afrique de l’Ouest : le Benin, le Burkina Faso et le Mali, des organisations de la société civile et des ONG des trois pays se réunissent autour de la question.

C’est dans ce contexte qu’un atelier de deux jours était organisé à Bamako du 9 au 10 avril 2018. Il est organisé par EqualityNow et ses partenaires.Son objectif est de renforcer la collaboration et les actions juridiques visant à mettre fin aux MGF en Afrique de l’Ouest. Les MGF constituent une violation des droits humains des filles et des femmes.

Durant ces deux jours, les participants à cet atelier ont partagé des informations sur les contextes nationaux actuels relatifs aux mutilations génitales féminines ; évalué les progrès actuels en matière de plaidoyer contre les MGF au Mali, au Burkina Faso et au Benin ; analysé les stratégies de plaidoyer et les plans d’action visant à mettre fin aux MGF dans les trois pays.

Dans les pays où la pratique est concentrée, on estime à plus deux cent (200) millions de filles et de femmes qui ont subi des mutilations génitales féminines et trois (03) millions susceptibles de les subir.

Grâce au soutien d’AmpifychangeFund, EqualityNow en partenariat avec les organisations de la société civile, un projet a été mis en œuvre pour mener des activités de plaidoyer juridique et de sensibilisation du public sur les effets néfastes des MGF. Par exemple, ce projet a abouti à des résultats concrets au Burkina Faso avec la condamnation de 15 acteurs dans la région de Ziniare.

Dans le contexte malien, le taux de la pratique de l’excision est estimé à 91%. Pour prendre le problème à bras le corps, 287 rencontres de coordination et 2676 déclarations publiques de soutien en faveur de l’abandon de la pratique de l’excision ont été réalisées en 2017. C’est pour cette raison que le chargé de programme de l’ONG AMSOPT, BoureimaBallo, a rassuré que la santé des jeunes et des adolescents est une préoccupation majeure pour le gouvernement. Il a ajouté que le Mali est l’un des rares pays en Afrique ou le gouvernement a créé un programme et y octroie des ressources humaines et financières. A cela s’ajoute le fait qu’un avant-projet de loi contre les violations basées sur le genre a été rédigé et remis au ministère chargé de la promotion de la femme de l’enfant et de la famille et à son homologue de la justice.

M.M    

 

Commentaires via Facebook :

2 COMMENTAIRES

  1. Une pratique medievale, barbarque et pharaonique qui n’a ni sa place dans la religion musulmane, ni dans une societe civilisee ou un pays qui simplement pratique la science de la santé publique.

    • @Koro KING.Salut.On vous l’a toujours dit: nos populations souffrent plus de manque de centres de santé, d’écoles, de banques alimentaires…et cette histoire de circoncision de la fillette n’est pas une priorité!Je ne suis pas un médecin mais je sais que le paludisme, la famine, les VIH, les guerres…font plus de victimes en Afrique que cette pratique qui fait partie de nos US & COUTUMES.Nous n’avons pas besoin qu’une ONG nous dise d’abandonner une pratique (nous ne sommes pas des enfants) pour le faire.
      Quand à vous leurs nouveaux esclaves, de grâce prenez vos perdiem et laissez nos populations gérer par priorité,l’essentiel de leurs problèmes.Nous avons d’autres chats à fouetter koro KING.

Comments are closed.