Pris souvent pour des petits malaises passagers, les infections urinaires négligées ou mal soignées peuvent aboutir à la stérilité. Pour plus d’efficacité dans leur traitement, le tradi-praticien, Lassana Sidi Mouleikafou donne deux conseils principaux : un dépistage précoce et une prise en charge efficace.
Causées par la bilharziose, la candidose, la syphilis…, les infections urinaires sont de plusieurs types. Elles se transmettent par l’insalubrité, par voies buccales, anales et sexuelles. Elles se manifestent de plusieurs manières selon les formes et selon que le sujet soit un homme ou une femme. C’est une maladie de l’appareil urinaire (reins, l’urètre et la vessie) pouvant se manifester en d’autres parties du corps.
La réduction du débit des urines et leurs fréquences constituent l’un des symptômes de la maladie. On la constate par des douleurs au moment des urines, par des traces de sang dans les urines…
Ces signes interviennent à une phase souvent avancée de la maladie. Ce qui fait dire aux spécialistes de la santé que « les infections urinaires sont détectées tardivement en Afrique » où les malaises et autres douleurs constituent les causes principales de consultations. En d’autres termes, on ne consulte que lorsqu’on souffre.
Comment détecter les infections urinaires ?
Comme par des signes ci-haut indiqués, les infections urinaires sont bonnes à être détectées par suite d’analyses sanguines, par radiographie ou échographie. Certains interprètent les petites plaies dans la bouche comme faisant partie des symptômes des infections. De même, la blancheur des commissures des lèvres en fait partie.
La maladie de la prostate et la prostatite
Selon Lassana Sidi Mouleikafou, la maladie de la prostate appelé par abus « prostate » et la prostatite sont deux choses à ne pas confondre. Bien qu’elles peuvent découler toutes les deux des maladies ou infections sexuellement (MST et IST) mal soignées, elles doivent deux types de maladie urologique bien distinctes. L’affection de la prostate se manifeste fréquemment par la difficulté d’uriner. Elle intervient généralement chez les sujets d’âge supérieur ou égal à 40 ans. Elle est la conséquence d’une prostatite mal soignée. Lassana Mouleikafou assure être capable de prendre en charge « la prostate » sans passer par une intervention qui, dit-il, relève d’ailleurs de la compétence des spécialistes de la médecine conventionnelle. Il en appelle aux tradi-praticiens à être vigilants et à ne pas confondre les deux choses.
La prise en charge de la prostatite qui se manifeste par une presque incontinence urinaire, est du domaine des spécialistes de la médecine conventionnelle.
Selon Mouleikafou, le dépistage précoce demeure la seule garantie pour minimiser les conséquences de ces maladies qui sont souvent à la base de la faiblesse sexuelle, de l’éjaculation précoce, ou même de l’impuissance sexuelle totale.
La prostatite aiguë est une infection aiguë du parenchyme prostatique provoquée par différentes bactéries et se manifestant par de la fièvre et des douleurs périnéales.
Prises en charge des infections
Selon le tradit-praticien, Mouleikafou, les infections urinaires doivent être traitées sérieusement pour éviter toute complication ou conséquences fâcheuses. Le traitement d’un patient en couple concerne son partenaire. A titre illustratif ; un homme marié à plusieurs femmes est pris en charge au même moment que l’ensemble de ses épouses.
Les infections… facteurs de stérilité
Selon Mouleikafou, les stérilités sont généralement causées par les infections urinaires ou sexuelles. Cela, dit-il, est égal qu’il s’agisse d’un sujet masculin ou féminin. Mais si le mal est sérieusement traité à temps, celui-ci ou celle-ci peut retrouver sa fécondité et faire beaucoup d’enfants. En tous cas, au cabinet de soins de l’Apropham, des produits sont là pour le traitement des infections sexuelles, urinaires et leur corolaire de stérilité.
« Comme moi, le Mali a des tradithérapeutes capables de guérir la stérilité par les plantes…», assure-t-il.
Conseils aux patients
Selon El Hadj Mouleikafou, chacun doit connaître son état de santé urinaire pour éviter de découvrir (tardivement) une infection dans ce sens. Il conseille ses paires tradithérapeutes de poser leurs diagnostics dans ce domaine par des examens biomédicaux. Ce qui permet et au spécialiste et au malade d’atteindre la guérison à temps et généralement sans conséquence dramatique.
pour mieux comprendre le sujet rendez-vous sur : www.natures-mouleikafouf.com
Youssouf Coulibaly
