Médecins Sans Frontières reprend ses activités d’assistances médicales et humanitaires dans la commune de Nampala au nord de la ville de Niono et ce, en collaboration avec les autorités du Mali et les communautés locales. Cette reprise intervient suite à la suspension des activités de l’organisation en fin novembre 2023 en raison de la dégradation de la situation sécuritaire dans la zone.
Après quatre mois d’arrêt, MSF retourne à Nampala et relance ses activités auprès des populations locales affectées par la crise. “ Nous avons constaté une nette amélioration de la sécurité avec moins de conflits armés dans la zone et les besoins humanitaires pour les populations locales sont croissants.”, déclare Dr Malam Kanta Issa, Chef de mission de MSF au Mali. “Dans une approche collaborative avec les autorités locales et les communautés, nous avons décidé, ajout-il, de reprendre nos activités progressivement avec l’envoi d’une première équipe composée d’une sage-femme, d’un infirmier, d’un promoteur de santé et d’un logisticien afin de réévaluer le niveau des besoins et fournir les premiers soins à la population”.
Comme avant l’évacuation, les équipes de MSF souhaitent continuer à intervenir dans les postes de santé avancés de Toulé et de Toladji et mener des activités de consultations curatives et préventives de base. MSF souhaite également poursuivre avec la référence des malades vers le centre de santé de Nampala ou vers l’hôpital de Niono pour une meilleure prise en charge de cas graves.
En novembre 2023, suite à la dégradation du contexte sécuritaire, Médecins Sans Frontières avait suspendu ses activités dans les villages et hameaux des localités de Toulé et de Toladji dans la commune de Nampala et procédé à l’évacuation de son personnel médical vers la ville de Niono. L’organisation ne se sentait pas à mesure de garantir la sécurité de son personnel et d’y maintenir ses opérations.
MSF est présente dans le cercle de Niono depuis 2019 et vient en appui au ministère de la santé pour assurer les soins de santé maternelle et infantile à l’hôpital de la ville et dans sept centres de santé communautaires.
Source : MSF