Modernisation du parc hospitalier : de nouveaux hôpitaux

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À moins d’un an à la tête du département de la Santé et de l’Hygiène publique, le ministre de la Santé et de l’Hygiène publique, Pr. Samba Sow, réussit ce que les malades et les acteurs du domaine appellent une prouesse.

Après l’adoption en conseil des ministres de la loi portant sur les activités personnalisées en milieu hospitalier, sous l’impulsion du Pr. Sow, la réforme du système inscrit dans le programme présidentiel d’urgences sociales est en pleine marche.

En conseil des ministres du mercredi 10 janvier, une autre loi importante a été adoptée et portant création de nouveaux hôpitaux à Kati, Nioro, Koulikoro, Bougouni, Koutiala, Markala et San. Sur le rapport du ministre de la Santé et de l’Hygiène publique, le Conseil des ministres a adopté des projets de texte relatifs à la création, à l’organisation et aux modalités de fonctionnement des hôpitaux de Kati, Nioro, Koulikoro, Bougouni, Koutiala, Markala et San. La Loi n°02-049 du 22 juillet 2002 portant loi d’orientation sur la Santé consacre le statut d’établissement public hospitalier.

Les établissements publics hospitaliers assurent le diagnostic, le traitement et la surveillance des malades, des blessés et des femmes enceintes en tenant compte des aspects psychologiques et sociaux des patients. Ils assurent, au besoin, l’hébergement hospitalier des patients et participent aux actions de santé publique.

Au regard de l’évolution de la carte sanitaire, de la croissance démographique, du volume des activités des districts sanitaires, des besoins des populations par rapport aux soins spécialisés, il est apparu nécessaire de procéder à la création de nouveaux établissements publics hospitaliers.

La création des établissements publics hospitaliers de Kita, Nioro, Koulikoro, Bougouni, Koutiala, Markala et San s’inscrit dans ce cadre. L’hôpital de Koulikoro est érigé en hôpital de 3ème référence et les six autres en hôpitaux de 2ème référence. La création de ces établissements permettra de renforcer la couverture sanitaire et d’améliorer les conditions de prise en charge des patients.

Dans quelques jours, le chef de l’État procédera à la pose de la première pierre de l’hôpital de Koutiala. Un véritable joyau qui coûtera au budget d’État plus d’une dizaine de milliards de nos francs. Ce qui n’est qu’une infime partie de l’ambition que le Pr. Sow a pour la réforme du système de santé au Mali. Une réforme qui passe par l’amélioration des conditions de vie et de travail du personnel et le rehaussement du niveau du plateau technique.

Aux yeux des travailleurs socio-sanitaires, si la dynamique actuelle se poursuit, Samba Sow aura réussi de véritables exploits pour la santé des Maliens. Celui que nombre de Maliens ont découvert et apprécié pour son pragmatisme au plus fort de la lutte contre la maladie à virus Ebola, est un pur produit du système anglo-saxon : sortir des théories et poser des actes concrets qui portent leurs fruits.

Sinaly KEITA

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