C’est ce qu’a fait savoir Mme Dicko Diéminatou Sangaré, directrice du système informatique de la CANAM (Caisse Nationale d’Assurance Maladie) lors d’une journée d’informations sur le système biométrique de l’AMO (Assurance Maladie Obligatoire) courant semaine dernière à Sélingué. Cette rencontre était une initiative de l’association JCAR (Journaliste, citoyen, Action pour la République) en partenariat avec la CANAM elle-même.
C’est pour mieux lutter contre cette fraude que la CANAM entend introduire dans son système biométrique dont le processus est en cours depuis 2015 et dont l’opérationnalisation totale est attendue d’ici 2020.
Les premiers avantages du système biométriques de l’AMO sont la lutte contre la fraude, l’augmentation de la productivité, l’optimisation des coûts de gestion, d’abord pour les structures de gestion de l’AMO, a indiqué Mme Dicko Diéminatou Sangaré lors de cette journée d’informations qui avait pour thème ‘‘La carte Biométrique, une alternative contre la fraude (dans l’AMO)’’. La rencontre a enregistré la participation d’une quarantaine d’hommes de médias de tout bord.
Pour les prestataires subventionnés, a aussi précisé Mme Dicko Diéminatou Sangaré, le système biométrique va permettre une réduction des coûts et des circuits administratifs. Célérités du traitement des feuilles de soins, traçabilité des opérations avec les structures de gestion de l’AMO, accès à des services complémentaires au travail d’un portail dédié, sont autres avantages du système biométrique de l’AMO, toujours pour les prestataires subventionnés. Pour les assurés, la simplification des demandes administratives, accès à des services complémentaires, la disponibilité dans le délai des cartes, sont entre autres avantages de la biométrie de l’AMO à leur égard.
Cette journée d’information à l’endroit des médias a été présidée par par M. Aliou Mady Diallo, responsable de la communication de la CANAM, représentant du DG de la CANAM.
Unité africaine : Naissance d’un ‘‘mouvement fédéraliste’’ au Mali
‘‘Le mouvement Fédéraliste Panafricain du Mali (MFPA-Mali)’’, c’est son nom. Ce regroupement fraichement mis en place par des jeunes maliens qui croient en l’unité africaine, a tenu sa toute première activité ce jeudi 25 Mai, date anniversaire de la création l’Union Africaine. La rencontre s’est tenue au mémorial Modibo Keita, à Bamako.
Lors de cette rencontre qui avait pour avait pour thème : ‘‘Quelle Union Africaine pour la Génération d’aujourd’hui et de demain’’, a enregistré la participation des étudiants et beaucoup d’activistes qui se battent jour et nuit pour la cause de l’unité africaine. Lors de cette rencontre, l’on a épluché au public l’historique de l’union africaine et les hommes qui ont mené ce combat.
Le ‘‘mouvement fédéraliste’’ qui vient de naitre au Mali entend très prochainement mener d’autres activités ; bien entendu pour la cause de l’union africaine.
La Rédaction