Le samedi 15 novembre 2014, l’émission An Ka Ben (Faisons la paix) de Radio Klédu a reçu comme invité le ministre de l’Economie numérique, de la Communication et de l’Information, Mahamadou Camara. Il a été question du Mali face à la fièvre à virus Ebola et des pourparlers d’Alger. Il en a profité pour féliciter Dramane Aliou Koné pour son élection à la présidence de la Maison de la presse et lui a assuré l’appui de son département.
«Je voudrais saluer l’élection brillante de notre confrère Dramane Aliou Koné, à qui je souhaite plein succès dans sa nouvelle mission. Je voudrais en profiter pour remercier le président sortant, Makan Koné, qui a présidé aux destinées de la Maison de la presse pendant quelques années. J’espère que son successeur va prendre le flambeau et aller plus loin», a-t-il déclaré. C’est par ces mots que le ministre a commencé l’émission.
Parlant d’Ebola, il dira que le gouvernement a fait le choix de la transparence en demandant de publier chaque jour un communiqué qui fait état, de manière précise, de la situation. «Vous savez comme moi, il y a beaucoup de rumeurs qui se baladent, les uns et les autres en rajoutent parfois, le président même a parlé de Radio Kankan. Je pense que dans le cadre d’une épidémie de ce genre, il faut que l’information soit circonscrite et que les journalistes ne relayent que l’information officielle», a-t-il martelé.
Selon le ministre, la presse nationale et internationale a été informée de cette décision, afin d’éviter les informations de la rue qui peuvent conduire à la panique. Le ministre se dit conscient de la présence d’Ebola au Mali, mais ne veut pas que la situation soit dramatisée par des informations fausses.
Parlant du cas de la polyclinique Pasteur, il dira qu’elle a été mise en quarantaine et désinfectée. Et, des équipes du gouvernement y sont passées plusieurs fois. «Tous les matériels, les mobiliers, les draps ont été désinfectés, tout comme les coins et recoins du ministère. Les travailleurs et les personnes en contact vont faire 21 jours. Les gens sont confinés, surveillés et nourris par le gouvernement, et régulièrement, nous avons de leurs nouvelles», a-t-il expliqué.
Pour M. Camara, ce qui s’est passé est grave, mais il ne souhaite pas en rajouter, car le gouvernement a décidé d’ouvrir une enquête afin de situer les responsabilités. Mahamadou Camara a aussi affirmé que les écoles, tout comme les frontières, ne seront pas fermées conformément aux dispositions envisagées par l’OMS.
Abordant la question des pourparlers, il fera savoir que l’exercice actuel consiste à expliquer le document de synthèse et le mémorandum du gouvernement. Mais aussi à recueillir l’avis de nos populations. «Jamais au Mali, dans le cadre des processus d’accord qui ont été signés, les populations n’ont été consultées avant la signature de l’accord. C’est une nouveauté», s’est réjoui le ministre.
Avant d’ajouter que si les ministres sont en tournée dans toutes les régions et dans les camps de réfugiés, l’étape de Kidal sera organisée à Bamako avec les notabilités et chefs de tribus afin de faire la synthèse des rencontres, avant le départ de la délégation pour Alger. «Nous, nous souhaitons que l’accord intervienne dans les prochains jours, en tout cas d’ici à la fin de l’année», a-t-il dit.
La démission supposée du Premier ministre Moussa Joseph Mara et la question des surfacturations ont été également abordées pendant cette émission. En ce qui concerne la démission de Mara, le ministre a affirmé que c’était des rumeurs et que Mara a lui-même donné des explications au sujet de son absence à l’accueil du chef de l’Etat. «Vous savez, le président est un homme de conviction et prend des décisions appropriées. Lorsqu’il voit la nécessité de changer son équipe, il le fera. Je pense que chacun doit rester, car tous les membres du gouvernement sont à la tâche. Aujourd’hui, nous faisons face à une menace qui est le virus Ebola.
Nous avons un autre challenge : celui d’avoir un accord de paix dans les meilleurs délais et il y a aussi les grands chantiers de développement. Le président a été élu pour améliorer le quotidien des Maliens, donc c’est de tout cela dont nous devons nous occuper. Les rumeurs ne doivent pas nous détourner de ça», a déclaré le ministre Camara.
Pour ce qui concerne les surfacturations, il a indiqué que la justice doit faire son travail. Son souhait est que les Maliens se donnent la main pour barrer la route aux rumeurs, «parce qu’elles sont graves et peuvent aller loin. Il faut surtout éviter que les gens rentrent dans la psychose, dans la panique, car ce n’est pas ça qui va nous aider. Au contraire, nous avons besoin de citoyens solides qui tiennent debout», a-t-il conclu.
Kassim TRAORE
Le ministre Camara le plus defaut de votre gouvernement et le manque de transparence, de l’injustice et de la communication. Vous avez d’ailleurs ce porte-feuille de ce dernier. le peuple ne demande que les 3 maux soient soignés rapidement et efficacement sans complaisance.
Je ne doute pas certaines personnes mal intentionnées cherchent a créer de zizanie, tenez très bien dans vos cranes ces 3 points et fixez et reparez les, alors vous verrez la reaction du peuple face a l’etat et le gouvernement.
C'EST LA COMMUNICATION GOUVERNEMANTALE QUI PROVOQUE LA PSYCHOSE CHEZ LES POPULATIONS. Exemple: le Ministre parle de 3deces et un cas en traitement et le PRESIDENT lui parle à KOUREMALE de 5 ou 6 sinon plus !!! Où va – t-on ?
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