Ministère de la sante et de l’hygiène publique : Ousmane Koné, un ministre pragmatique

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La subjectivité est un phénomène naturel chez l’humain. Nous le concédons. Mais, il y a des critiques qui nous donnent, parfois, l’impression de voir un aveugle discuter de couleurs, tant les auteurs de ces diatribes, s’écartent de la réalité. Malheureusement, dans notre pays, ces habitudes continuent de perdurer.

 

Kone Ousmane Sante
Kone Ousmane

Il est aujourd’hui évident que notre pays a connu, ces dernières décennies, des progrès dans différents secteurs. Le bond a été même spectaculaire dans certains domaines. Pour le cas précis de la santé qui nous intéresse, les critères de réussites d’un système de santé sont multiples. Mais, les plus essentiels demeurent la réalisation des infrastructures, la modernisation continue du plateau technique (parce que tous nos établissements de soins sont entrés dans l’ère de la technologie de pointe) mais aussi la qualité des ressources humaines qui officient dans ces structures. La mise en œuvre de politiques et programmes cohérents de santé, détermine aussi la réussite du système de santé.

 

Or, il est clair que le ministère de la Santé et de l’Hygiène publique conjugue ces différents facteurs pour répondre aux préoccupations essentielles de nos compatriotes en matière de prévention de maladies et de soins de santé de qualité. Le premier responsable de ce département qui a avait connu un coup de mou pendant la transition politique dans notre pays, pousse aujourd’hui les feux pour l’amélioration continue de la qualité des soins dans nos établissements de soins et cela à tous les niveaux de la pyramide sanitaire.

 

Il faut rappeler que notre système de soins repose sur les centres de santé communautaires (Cscom) à la base. Au deuxième niveau de la pyramide sont logés les centres de santé de référence (Csref). Enfin on retrouve les centres hospitalo-universitaires (CHU) au sommet de la pyramide.

 

Le ministre de la Santé et de l’Hygiène publique est un esprit cartésien qui n’entend laisser de place au hasard. Pour lui tout doit être pensé, repensé rigoureusement par lui et ses proches collaborateurs avant d’être mise en œuvre.  Il a amorcé un processus de changement qui place le malade au cœur des soins et exige des structures de soins de répondre à ses besoins.

 

L’homme se bat pour rouvrir grandement les vannes de l’investissement dans les infrastructures et équipements de santé pour une amélioration des capacités de prise en charge médicale, d’interventions chirurgicales et de diagnostic (en termes d’analyses de laboratoire et d’examens radiographiques entre autres) de nos structures de soins.

 

Il veut aussi amener les programmes de lutte contre les maladies à s’inscrire dans une vision globale de progrès constant, en matière de santé publique. Cet économiste qui a eu le privilège d’être le directeur administratif et financier (DAF) du Premier ministre d’alors Ibrahim Boubacar Keïta a administré la preuve de ses compétences. Pour lui, les seuls critères de compétence prévalent. Pas d’accointances, pas non plus de complaisance, Ousmane Koné juge à la tâche. Il s’est récompensé le mérite mais surtout punir la faute. Il partage aisément ses orientations avec ses collaborateurs mais sait surtout tirer le maximum d’eux.

L’homme affiche une volonté politique délibérée de booster toutes les initiatives de développement de notre système de santé, de soutenir toutes idées et propositions d’amélioration mais surtout d’être très regardant même sur les plus petits détails. Le souci de la transparence est passé par là.

 

Ousmane Koné est un ministre pragmatique. Ceux qui le pratiquent depuis des années savent qu’il impose le respect par son comportement. L’humilité dont il fait montre tranche nettement avec la rigueur qui l’anime sur le plan professionnel. Il s’attache à donner les moyens à ses services techniques mais il exige les résultats conséquents.

 

Homme affable ; cadre compétent, ministre à la conviction politique bien ancrée, Ousmane Koné est resté plus d’une dizaine d’années conseiller technique au ministère  de la Santé. Ses capacités à travailler en équipe, sa probité morale et son souci de la tâche bien accomplie, sont connus et même bien connus de ses collaborateurs d’aujourd’hui et de sa famille politique.

La Rédaction

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