Ministere de la santé et de l’hygiene publique Hôpital Gabriel Touré, quand le service d’urgence méprise les patients au bord de l’agonie

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Hôpital Gabriel Touré : Quel genre de médecins avons-nous ? 

Comment comprendre  que le Centre Hospitalier Universitaire Gabriel Touré qui, jouissait pendant plusieurs décennies d’une bonne réputation dans la sous région, puisse tomber plus bas ? Une chute qui perturbe naturellement la conscience de plus d’un.  Le fait que le chu Gabriel Touré demeure aujourd’hui encore, le plus sollicité parmi les hôpitaux en République du Mali ne s’explique pas forcément par la qualité du service. Mais par sa proximité et surtout  l’accès facile aux populations, car situé dans le centre névralgique de Bamako.

A l’hôpital Gabriel Touré, la réalité est d’une autre époque. Elle est à la fois mélancolique et sadique. En effet, les patients dans la pire peine sont livrés à leur triste sort dans un environnement malsain et nauséabond. Ici et là, l’horreur. Le cadre insalubre empêche même aux visiteurs de respirer à pleins poumons.

L’autre paire de manche, c’est que les patients sont souvent  victimes de mépris, de vols de médicaments, de magouilles.

Même s’il ne manque pas de personnel chevronné, l’éthique et la déontologie de la médecine font défaut. Pas plus tard  que la semaine dernière, le service d’urgence du chu Gabriel toure a refusé la prise en charge du sous-préfet de Diema, ville située dans la région de Kayes.

En effet, le sous-préfet de Djema, Lassi Diarra a été victime d’un accident de circulation en quittant Kati pour Djema. L’accident a lieu la nuit du mardi 22 septembre dernier entre 22 et 23 heures, à quelques kilomètres de Diéma. Heureusement, aucune perte en vie humaine n’a été enregistrée, mais un blessé grave qui était le sous-préfet.

Il a été  évacué à l’hôpital de Djema pour les premiers soins. Après le constat de plusieurs fractures au niveau des jambes, la victime a été dépêchée à l’hôpital de Kati qui avait à son tour évacué la malade au Chu Gabriel Toure. L’argument avancé par Kati est que ‘’le bloc qui s’occupe de ces cas n’est pas  fonctionnel depuis plus de quatre mois’’. Pour cause, le bloc serait en chantier.

Alors la victime admise au Chu Gabriel Touré pour sa prise en charge n’avait pas encore trouvé la solution. Le sous-préfet et sa famille se sont vus catégoriquement  rejeter par un responsable du service d’urgence de l’établissement, un certain professeur Django. ‘’ Quand nous sommes arrivés au Gabriel Touré, le responsable de service nous a posé quelques questions. On lui a fait savoir que le malade a été transféré de l’hôpital Kati avec tous les détails. Après tout, le médecin nous a demandé de retourner à l’hôpital de Kati. On n’avait pas d’autres choix que d’insister  en le suppliant. Mais, il est resté sur sa décision, même lorsque nous lui avons porté à sa connaissance que le blessé est le sous-préfet de Diéma. Finalement, ce dernier ordonne à la sécurité de nous faire évacuer. Il a fallu l’intervention d’un lieutenant médecin pour que le service d’urgence accepte la prise en charge du malade’’, nous a confié un témoin. Au moment où la scène se déroulait, le patient était toujours en coma. Pour qui se prennent-ils ?

Ces actes sadiques à l’hôpital Gabriel Touré méritent une attention toute particulière de la part des plus hautes autorités. Des hommes assermentés qui se conduisent au XXIème siècle en de vulgaires fonctionnaires n’ont plus de places dans nos hôpitaux. Savent-ils réellement le devoir d’un médecin ? Non  mille fois ! Se comporteraient-ils de la même manière même dans leurs cliniques privées ? Non.

B.COULIBALY

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2 COMMENTAIRES

  1. Tant que le Mali ne votera pas une loi pour que les docteurs et les infirmiers soient inculpés en cas de décès des malades ,ils ne seront pas sérieux . Comment comprendre que les médecins et les infirmiers organisent le dépouillement des malades et leurs parents de leurs biens au cours des soins en plus de leur souffrance. Il est temps d’arrêter avec ce problème de Dieu autour du décès de l’homme qui est souvent causé par la negligeance des agents de ce secteur. Il faut voter la loi et rapidement incriminant les faux docteur et infirmier. Ceux qui verront qu’ils ne sont pas compétents foutront la paix à l’hôpital même s’il faut appeler une autre nation. Le Malien est fatigué avec ce problème de syndicat au niveau des médecins .

    • Je valide surtout les infirmiers ce métier est devenu un dépotoir pour ce qui ont échoue ailleurs

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