Michel Sidibé : Nous visons 15 millions de gens traités en 2015. En investissant moins de 3 dollars par personne ayant le VIH, on peut éviter 28 millions de nouvelles infections avant 2030 et 21 millions de décès. Mon objectif, à moyen terme, est qu’il n’y ait plus d’enfant qui naisse avec le sida en 2015. Et pour 2030, qu’on ait contrôlé la maladie. Même s’il y a toujours le VIH, que le sida ne soit plus un problème de santé publique.
Quelques semaines après la Journée internationale du sida, où en est la lutte contre l’épidémie, en Afrique ?
Nous sommes sortis de la conspiration du silence, où la plupart des leaders étaient dans le déni, en particulier à l’épicentre, en Afrique du Sud. Il y avait une stigmatisation, les gens se cachaient, très peu avaient accès au traitement. Aujourd’hui, nous sommes dans une phase de transformation réelle. Une société civile a émergé, c’est grâce aux militants d’Afrique du Sud qu’on a fait capituler 39 entreprises pharmaceutiques, à Pretoria, et introduit les génériques. Avant, comme pays où la maladie était stabilisée, on ne citait que l’Ouganda et le Sénégal. Aujourd’hui, il y en a 33 !
Il y a de moins bons élèves, comme la République démocratique du Congo… Comment travaillez-vous dans les pays aux infrastructures défaillantes ?
En RDC, il y a énormément de problèmes de gouvernance. Dans certains pays, comme le Nigeria, de bonnes politiques peuvent exister au niveau central, elles n’ont pas d’effets localement. Il faut repenser l’architecture de la (…)
on le dit icône de ceci et de cela…. en fait une grande gueule manipulateur à ne rien faire comme son ami IBKONNNERIE
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