Méningite à Bamako et Gao : Les directeurs régionaux sanitaires alertés !

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Le ministère de la Santé et du Développement Social à travers la Direction Générale de la Santé et de l’Hygiène Publique (DGSHP) a informé tous les directeurs régionaux de la santé la confirmation des cas de méningites dans les districts sanitaires de Bamako et de Gao. C’était à travers une correspondance signée par Moussa Ag Hamma sur les dispositions à prendre suite à la confirmation des cas de méningites. La DGSHP alerte les directeurs régionaux sanitaires de prendre de dispositions pour éradiquer la chaine de contamination de la méningite.

La méningite est une maladie dangereuse qui contamine rapidement surtout en cette période de forte chaleur. Elle est    déjà  à Bamako et à Gao donc toutes les dispositions sont prises pour l’éviter. La Direction Générale de la Santé et de l’Hygiène Publique alerte les autorités sanitaires.  Moussa Ag Hamma informe de la confirmation par le laboratoire national de référence INSP des cas de méningite à Neisseria meningitidis de sérogroupe C, dans la région de Gao (districts sanitaires de Gao et Ansongo) et de sérogroupe X et W135 dans le district de Bamako (commune5) le mardi 19 mars 2024. ‘’ Les investigations sont en cours dans les différents districts sanitaires concernés’’, a-t-il informé. Face à cette situation, Moussa Ag Hamma exhorte à mettre en œuvre les mesures préventives suivantes : Renforcer la surveillance épidémiologique ; procéder à une large diffusion de cette information auprès du personnel socio sanitaire et aux autres acteurs communautaires; faire le rappel des directives techniques nationales de la surveillance de la méningite auprès du personnel socio sanitaire, sensibiliser les populations sur les manifestations cliniques de la maladie, les modes de transmission et les mesures préventives et activer les comités de gestion des épidémies à tous les niveaux.

La population doit doubler les efforts pour éradiquer les chaines de transmission de la méningite.

Diakaridia Sanogo    

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4 COMMENTAIRES

  1. Où sont passés tous ces programmes de vaccinations contre la méningite, la tuberculose le choléra et autres ? Régulièrement depuis les années 60 ces vaccins nous sont donnés presque gratuitement pour que nous puissions protéger nos populations. Comment se peut-il qu’une maladie aussi handicapante que la méningite et que le vaccin existe depuis pres dun siècle puisse devenir en 2024 notre problème majeur de santé publique ? Les bidasses patriotes sont-ils allés jusqu’à bouffer les fonds destinés à la campagne de vaccinations ?

    Même à l’époque de l’autre régime militaire où le simple salaire au bout de 3 mois relevait du miracle, les Maliens étaient vaccinés comme il se doit.

  2. kan,jubile car la méningite qui s’attaque au système cérébro-spinale et qui est très contengieuse guette certaines régions de notre pays.
    Nous prions pour notre pays.
    Je n’ai jamais eu de regret quand je dis que la maman de kan s’est dufrotter à un crocodille puis kan a vu le Jour.C’est ce qui explique son reptilien esprit dépourvu de tout sens humain.
    Genre Bibi d’Israël qui bombarde les hôpitaux de Gaza.
    Personne au Mali ne va se réjouir quand une catastrophe est aux portes de la france.
    Quand à goupille de grenade type33 transportable dans le q,il est connu ici pour être un son of bitch.
    La démocratie comme religion c’est pas notre affaire.
    Nous avons d’autres priorités.

  3. Ce que rapporte ce journaliste, c’est l’ouverture du paravent par les autorités putschsiistes. Ce problème de méningite est connu depuis très longtemps. On appelle même les pays du sahel la ceinture méningétique de Lapeyssonie du nom du médecin militaire français qui a décrit cela dans les années 60. Ce que que ressorte les autorités ne mentionne absolument la vaccination dans les moyens de lutte. Alors le petit commentaire qui consiste à ” faire le rappel des directives techniques nationales de la surveillance de la méningite auprès du personnel socio sanitaire, sensibiliser les populations sur les manifestations cliniques de la maladie, les modes de transmission et les mesures préventives et activer les comités de gestion des épidémies à tous les niveaux.”, c’est simplement pour se dédouaner.

    Il est vrai que es autorités putschistes ont du mal à exister face à un Sénégal qui lui est resté dans le droit chemin de la démocratie. Les colonels putschistes pensent plutôt à conserver leur pouvoir et leurs petites prérogatives. Il n’y a qu’à voir ce qu’il se passe au BF avec la disparition de personnes, pratiques chinoises ou poutinienne.

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